Petit compte-rendu de ce Marathon de Dublin 2016, nouveau marathon en raison de sa localisation et du fait de nombreux autres paramètres …
Préparation Physique
La préparation pour ce Marathon de Dublin est simple : aucune sortie de course à pied notable depuis le Marathon de Paris en début d’année ! Seulement une ou deux sorties à mon arrivée à Dublin au mois de septembre.
Pas de sortie running, mais des sorties vélo, avec de l’intensité comme ici<, ou du dénivelé lors de mes visites à Powerscourt Waterfall en solitaire ou avec Philippe qui ont tout de même bien préparer les jambes.
Préparation H-48
Je n’avais plus l’envie de courir depuis le début de l’année. Je n’avais participé au Marathon de Paris uniquement car j’y étais inscrit ( comprendre, dépense de 200€ pour mon inscription et celle de Philippe ), mais également pour courir avec les collègues de Decathlon Pro.
C’est pour cela que le Marathon de Dublin n’était pas prévu. J’avais envisagé la question en septembre mais plus de dossard disponible.
Jeudi soir, me demandant comment occuper le week-end, je me suis dit : “ pourquoi pas le Marathon de Dublin ? “. Pas de dossard, au diable ! J’ai donc fait comme Philippe pour le semi-marathon de 2015 : un faux dossard. Un aller rapide le vendredi soir, avec Adrien au village d’exposition, m’a permis de prendre une photo du dossard de plusieurs participants qui se prêtaient facilement au jeu.
De retour chez moi, plus qu’à reproduire cela sur Photoshop. Un peu plus compliqué que prévu, car il y avait des parties détachables pour des boissons chaudes et le t-shirt finisher …
Préparation H-24
Un aller-retour rapide de plus au salon pour rectifier les négligences de la veille. En effet j’avais complètement oublié de prendre les mesures du dossard. Une nouvelle personne se laisse mesurer le dossard et me prend même en photos dans la zone spécifique, merci encore à Ciaran.
Un rapide détour par le stand Skins pour acheter des boosters afin de compresser mes tibias pour éviter le retour de la périostite tibiale. Le salon est l’occasion d’en acheter en réduction à -20%. Les miens ayant été oubliés en France lors du déménagement.
Sur le retour, je passe acheter de grands sacs poubelles afin d’en faire un poncho jetable pour l’avant course, n’ayant pas accès aux vestiaires. La dernière étape de la journée est un passage à l’université, au Griffith College, pour y faire imprimer le faux dossard aux bonnes dimensions.
Après un bon repas typique d’avant course constitué de pâtes, il est l’heure d’aller se coucher.
Accès aux SAS
Après un réveil matinal, je pars vers sept heures et demie de la maison, située non loin du départ.
Mais cela ne se passe pas comme prévu. En effet, l’organisation nous fait tourner en rond pour accéder au SAS de départ. Il est donc nécessaire de parcourir 6 km avant d’y accéder.
Je décide de me sous classer, car la veille, j’ai appris que la couleur de mon dossard était celle du SAS élite. Après un contrôle quasi inexistant de celui-ci, j’accède avec un français à la ligne de départ de notre SAS.
C’est désormais une semaine du repos qui m’attend, avant un voyage en Suisse. L’occasion d’acheter une nouvelle paire de chaussures, car les Hoka utilisées suite à ma fracture du bassin, ont dépassé leur kilométrage de protection.
Le marathon de Dublin
Je prends le départ en compagnie d’un coureur français en lui demandant son objectif au 10°km. Mais je réalise que je suis parti bien trop vite : 4min50/km ( un marathon en 3 h 20 ! ).
Je ralentis donc, mais dès la descente de Phoenix Park au 15°km, je ressens de fortes crampes dans les mollets qui m’accompagneront durant tout le reste du marathon … Nous empruntons en sens inverse mon itinéraire vélo, seule partie du parcours que je connaissais d’avance.
Je m’habitue donc à courir avec ces crampes et à laisser défiler le chrono alors qu’elles s’intensifient … C’est toute la problématique de gérer un marathon, sans entraînement et en partant trop vite …
Le parcours continue de défiler avec toujours la foule présente pour soutenir et vous ravitailler, mais uniquement en eau. Les passants sont donc là pour vous fournir en gels, bonbons sucrés ainsi qu’en boissons. Merci à eux.
Le semi-marathon passe en 1 h 46, ce qui est relativement proche des 1 h 39 du semi-marathon de Paris de 2016. Bien content de ce temps, j’essaie de ne pas faiblir.
Le 35°km passe encore relativement bien, mais à partir du 37°, cela se dégrade et la crampe me fait tomber ! Un gentil cycliste passant par là sur un beau vélo Venge S-Works de chez Specialized, m’étire et me relève en me proposant de m’offrir son bidon isotonique pour la suite. Il m’encourage à repartir en raison de mon bon chrono. Je vide donc son bidon dans une des gourdes Salomon du gilet. La remise en route est pénible, mais la découverte du paysage change les idées.
Le 42°km sonne sur l’Apple Watch et je décide de donner le maximum pour finir au sprint … Quelle surprise au bout de 100m de voir un panneau : arrivée dans 800 m. Bienvenue dans le monde des GPS !
L’arrivée
800m plus loin, je franchis la ligne d’arrivée, avant de m’écrouler ! Les crampes, que j’avais réussi à dompter difficilement pendant le marathon, disent stop. Les secours me proposent un fauteuil roulant, mais je préfère marcher jusqu’à la précieuse médaille : une de plus, largement méritée tout au long de ce marathon.
Malgré le fait qu’il fut difficile à gérer, c’est un temps auquel je ne m’attendais pas avant de prendre ce départ, surtout sans préparation !
Marathon de Dublin 2016 fini à la 388° place en 3h43, dont quelques unes de souffrance !
Je rejoins Adrien, mon colocataire, qui a eu la gentillesse de venir me chercher à vélo afin de faciliter mon retour vers l’appartement. C’est avec plaisir que je lui emprunte son vélo après quelques étirements.
C’est désormais une semaine du repos qui m’attend, avant un voyage en Suisse. L’occasion d’acheter une nouvelle paire de chaussures, car les Hoka utilisées suite à ma fracture du bassin, ont dépassé leur kilométrage de protection.