Arrivée en Irlande
Cela fait deux mois que nous avons laissé Félix à Dublin et il nous manque déjà.
Heureusement les vacances de la Toussaint sont l’occasion de le retrouver au pays de la harpe. Plus de ferry cette fois-ci, mais nous allons le rejoindre en avion. Les billets Ryanair sont réservés depuis pratiquement la rentrée.
Il est prévu de passer une semaine sur l’ile celtique afin d’en profiter pleinement. Dès le début des vacances, les beaux-parents nous conduisent au tristement célèbre aéroport de Zaventem. Une grosse valise en soute chacun nous accompagne, pour compléter ce qui avait été oublié en août.
Pas évident de passer tous les contrôles, qui sont quand même rassurants, en plus des nombreux militaires vigilants.
Le vol, comme la traversée en ferry, est trop calme sans aucune turbulence. Nous voilà à Dublin en début de soirée, et Félix nous fait l’agréable surprise de nous accueillir à vélo.
D’ailleurs, il nous avait laissés sur le port en août de la même manière lors de son installation à Dublin.
Comme il n’a pas de charrette accrochée à celui-ci, nous privilégions une navette pour le centre-ville. Notre journée se termine ensuite par un bon kilomètre en marchant, avant d’atteindre son logement. Nous y retrouvons Adrien, son colocataire, également étudiant d’Epitech.
La presqu’île de Howth
Le lendemain, direction l’office du tourisme où ils ne font aucun effort en français, avec une seule brochure francophone à nous fournir. Ils nous conseillent quand même de profiter de la belle journée printanière pour admirer la presqu’île de Howth. Munis de note carte de transports urbains illimités pour 24h, le DART ( train urbain à ne pas confondre avec Darty ) nous y conduit directement.
A sa descente, le dépaysement est complet, avec le petit port pour nous accueillir.
Il faut ensuite choisir parmi plusieurs parcours dont le plus long fait le tour de cette avancée sur la mer. Nous nous contenterons du plus court pour pouvoir visiter la capitale dans l’après-midi. Celui-ci nous conduit jusqu’au petit village de Howth pour admirer son église et le panorama.
Il ne nous reste plus qu’à redescendre jusqu’à son château, à proximité du golf, avant de remonter dans le DART.
Le ciel se voilant en deuxième partie de journée, nous serons mieux dans Dublin.
Tourisme en centre-ville
Le quartier du parlement irlandais ( Leinster House ) est suffisant pour l’après-midi.
Il est en effet entouré de la National Gallery, du Natural History Museum, de la National Library et du National Museum.
Nous terminerons par la plus grande université de la capitale, le Trinity College.
Les trois grands secteurs piétonniers de Grafton, de Henry Street et de Temple Bar ayant été parcourus lors de notre seule journée de tourisme en août.
Cyclo entre Père et Fils de la Powerscourt Waterfall
Félix n’ayant pas cours dimanche, il est prévu de se rendre jusqu’à “Powerscourt Waterfall”. Cette cascade chute de 121 mètres et se mérite à vélo. J’essaie pour la première fois le nouveau vélo de rando de Félix, le Landscape de chez Finna, qui se comporte très bien. En effet, dès la sortie de Dublin, le relief de la montagne irlandaise fait mal aux jambes ( comme quand Jorge quitte Cascais ) Nous sommes confrontés à des ascensions répétitives autour des 10 % . La cascade se mérite ! Mieux vaut se méfier dans les descentes humides recouvertes de feuilles, car quelques petits crachins accompagnés de vent nous menacent.
Mais, à mi-parcours, la récompense se présente à nous, au fond d’une vallée elfique digne du “Seigneur des Anneaux”
Même si la journée est vraiment automnale, cette cascade est photographiée et filmée sous tous les angles.
Un maxi café et un grand chocolat brûlants vont nous réchauffer, avant de regagner la côte, pour nous épargner du dénivelé car les muscles sont bien refroidis.
Félix m’avait promis d’y retourner et sa mission est accomplie car c’est le meilleur moment de ce séjour, même si le temps ne nous a pas épargnés.
Le Phoenix Park à vélo
Le lendemain matin, nous enfourchons à nouveau nos bicyclettes car Félix a un cours annulé. Il me propose cette fois-ci son circuit préféré de Dublin.
C’est un parcours urbain mais vallonné qui s’effectue à pleine vitesse.
Ce tour commence par la découverte du Phoenix Park, l’un des plus grands parcs européens, où réside leur président.
On redescend ensuite vers le port en longeant la “River Liffey” Puis on retourne chez lui en longeant le Grand Canal.
Dublin en bus
Après cette dépense matinale de calories, un peu de tourisme avec le traditionnel circuit en bus à étage.
Cela permet de profiter d’un aperçu global d’une grande ville pour ensuite ne s’intéresser qu’à certains éléments.
Tenue hivernale exigée car le bus est cabriolé et de l’air frais ventile la capitale.
Des pauses dégustation sont prévues ( irish coffee, cocktail and glass of Guinness ) mais ce sera pour une prochaine fois car les jours raccourcissent. Il faudra aussi améliorer notre anglais car les traductions sont rares !
Littoral de Dublin
Après le cyclotourisme et le tourisme urbain, retour à la nature le long du littoral. Le temps s’est amélioré et nous allons pouvoir explorer la côte sud de Dublin.
Direction Greystone en reprenant le DART qui traverse de nombreux tunnels car le bord de mer est rocheux.
Il est possible d’y apercevoir des phoques mais il nous manquait des jumelles.
C’est d’ailleurs le terminus de ce train urbain et sur notre retour, nous faisons une pause à Dalkey.
Cette bourgade côtière ne vous dit rien mais c’est la ville où résident Bono, The Edge, Enya et Van Morrison.
Hélas trop connus pour être aperçus !
Nous nous contenterons de l’église du X ème siècle et du château normand, en attendant de se faire inviter. Et puis, un peu plus loin sur la ligne de chemin de fer, Dun Laoghaire mérite de s’y arrêter.
C’est là que Félix, toujours sur son deux roues, nous rejoint après ses cours car nous ne sommes séparés qu’une dizaine de kilomètres.
Destination populaire pour les vacances, depuis l’époque victorienne, c’est une élégante ville portuaire.
Pause gourmande avec la cueillette d’arbouses, plutôt méditerranéennes, témoignant de la douceur du bord de mer.
Un café Starbuck va nous faire passer le goût un peu fade de celles-ci, ne réussissant pas aux gourmandes.
Le Musée Guinness
Que le temps passe vite en vacances, et nous voilà au dernier jour de cette semaine celtique.
Nous ne pouvions repartir sans visiter l’incontournable musée de la fameuse bière Guinness !
Après une demi-heure de marche intensive et en compagnie d’Adrien, nous pénétrons dans cette tour qui est presque le symbole du pays.
D’étage en étage, les explications sont très fournies mais le secret de fabrication, comme un certain Coca, est bien gardé.
Comme il est bien connu que la chaleur se fait sentir en montant, il est temps d’en savourer une bonne pinte.
Tout est prévu et compris dans le billet d’entrée, en arrivant dans le bar panoramique, au sommet de la tour.
A consommer avec modération bien entendu, pour savourer le coup d’oeil à 360 degrés sur Dublin et les environs.
Retour sur le continent
Le réseau de transports urbains n’ayant plus de secret pour nous, on regagne l’aéroport en ce dernier jour. Nous sommes bien moins chargés qu’à l’aller en terre celtique et arrivons largement en avance.
Le vol de retour est encore plus calme qu’à l’aller. Merci à Raymonde et Roger qui sont à l’heure à Bruxelles pour nous reconduire.
Dans deux mois, Félix profitera de ses congés pour nous retrouver à la maison.
Pour conclure, je recommande Dublin ainsi que partir à l’aventure de l’Irlande où les quatre saisons peuvent animer une journée !