Liège-Bastogne-Liège

Liège-Bastogne-Liège

La saison des classiques printanières se termine par sa “ Doyenne “.

Créée à la fin du 19 ème siècle, c’est la plus ancienne course cycliste encore disputée.

C’est aussi l’une des plus exigeantes et des plus prestigieuses, comme le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix ! Nous nous retrouvons donc en région Wallonne, dans le massif des Ardennes, pas loin du Luxembourg.

Le parcours officiel des professionnels nous attend, avec ses 260 km pour plus de 5000 m de dénivelé et 11 côtes prévues. Programme chargé, sans doute un peu trop pour Félix, qui a passé une mauvaise nuit avec des hypoglycémies à répétition.

On préfère plus sagement coller le récapitulatif du circuit long de 154 km sur nos cadres !

Départ très matinal de Liège vers 7 h, pour réussir à revenir dans les délais. A cette époque de l’année, la fraîcheur matinale est appréciable, avant que la température ne grimpe … Nous commençons par longer la Meuse, avant de la quitter pour s’engouffrer dans la vallée de l’Ourthe. La route s’élève alors progressivement car ce sont de profondes vallées.

C’est ainsi que je réalise que Félix n’a pas la forme de la Flèche Brabançonne !

Il n’a pas réussi à récupérer de ses hypos nocturnes …

La descente jusqu’à Aywaille dans la vallée de l’Embiève, permet de récupérer. C’est à ce niveau que les différents parcours se croisent. Nous prenons la direction de Bastogne, plein sud. Il faut grimper à nouveau, progressivement mais sans interruption …

Mais quand ce n’est pas la forme, les jambes ne sont pas au rendez-vous !

Après une tentative de prise de glucides, la meilleure résolution est de faire demi-tour. On va donc raccourcir notre itinéraire …

Bizarre de croiser tous les autres coureurs étonnés … On franchit à nouveau l’Embiève à Aywaille, pour profiter du ravitaillement de Sprimont sur la hauteur. Puis, après une belle descente, nous traversons l’Ourthe. Se présente alors la Côte de la Roche-aux-Faucons, l’une des côtes mythiques de cette doyenne, comme celle de La Redoute.

Elle est donc chronométrée, sur un peu plus d’un kilomètre, en dépassant les 10 % de moyenne !

Du haut de celle-ci, il n’y a plus qu’à se laisser rouler jusqu’à Sereing pour traverser la Meuse. C’est le secteur industriel de Liège, avec le stade de football du Standard de Liège. Cela me rappelle mon tour de Belgique, en passant par Anvers et jusqu’à Maastricht.

Nous sommes presque arrivés, mais reste la Côte de Saint-Nicolas …

A nouveau une ascension mythique chronométrée ! Elle est identique à la précédente.

A son sommet, on peut apercevoir Liège, qu’on va rejoindre en sinuant entre d’anciens terrils. Ce fut un secteur minier important de Belgique. Passé la ligne d’arrivée, nous sommes récompensés par une belle médaille. Il n’y a plus qu’à récupérer avec une saucisse à rallonge, accompagnée d’une Leffe pression bien fraîche !

Félix ne le sait pas encore mais son week-end n’est pas encore fini, car il participera le lendemain au Duathlon S de Lomme