Après les 10 kilomètres de l’Underground Run de la semaine passée, il s’agit de prendre le départ pour le premier trail de la saison avec la Cliff Run de Bray sur la même distance.
Retrait du dossard de la Cliff Run
M’étant inscrit tardivement à cette course, je fais partie de la dernière vague partant à 18 h de Greystones.
Le dossard est à retirer au niveau de l’arrivée dans l’après-midi, en face du Martello Hotel . Je pars donc de Dublin avec le Dart qui est le moyen le plus rapide pour se rendre à Bray. Je récupère ainsi mon dossard aux environs de 15 h 30. Le temps qui reste me permet de manger rapidement sur la terrasse du Martello Hotel un flapjack aux raisins préparé la veille, .
Les trois prochains kilomètres montent le long de la promenade « Cliff Walk ». Je ne ressens étrangement plus de douleurs dans les tibias. Ce qui me permet d’accélérer l’allure et de rattraper les premiers participants de ma vague. Le paysage y est pour beaucoup car il est agréable de courir sur ce sentier qui surplombe la mer.
L’ambiance trail est au rendez-vous avec des participants agréables qui se poussent afin de me laisser les doubler sans soucis. Chose qui n’existe pas sur les courses sur route. Il est dommage tout de même que l’organisation ait créé les vagues de départ par date d’inscription et non en fonction du chrono visé. L’arrivée au sommet de Bray Head permet de contempler la ville de Bray en contre-bas. Malgré le terrain glissant, j’accélère dans cette descente pour essayer d’arriver à la fin de ces 10 kilomètres avec un chrono de 40 minutes comme le prévoyait Garmin.
J’arrive en très bonne forme le long de la promenade de Bray, mais le final sur des galets glissants m’handicape. Malgré le beau temps qui est de retour, ils n’ont pas eu le temps de sécher. Je finis la boucle qui rallie la ligne d’arrivée en puisant dans mes dernières forces, avec les encouragements de Philippe au téléphone en cas de besoin.
Encore heureux, car une fois franchi la ligne d’arrivée, je m’écroule sous les effets de l’hypoglycémie, certainement due à la faible température que je n’ai pas ressentie durant l’effort.
Déçu de ne pas avoir descendu le chrono en dessous des 40 minutes, mais le dénivelé n’était certainement pas pris en compte par Garmin dans les calculs. Je retourne vers Dublin en Dart en me disant que ce fameux chrono pourrait être battu lors de la Great Ireland Run du week-end suivant dans la capitale.
En avant vers la ligne de départ
Je me dirige assez tôt vers la ville de départ grâce au ticket de Dart fourni avec l’inscription de la course.
Les quais de la gare sont remplis de coureurs. On se croirait sur ceux du métro parisien les jours de semi-marathon ou de marathon de Paris.
Arrivant avec plus d’une heure d’avance à Greystones, il faut s’abriter de la légère pluie qui commence à tomber. Je profite donc d’un bon chocolat chaud avec un citron afin d’attendre dans un café à 500 m de la ligne de départ.
Lorsque je sors de celui-ci pour rejoindre cette dernière, les quelques gouttes se sont transformées en trombes d’eau qui s’abattent sur moi. Le K-Way Nike emporté dans le Camelback va finalement avoir son utilité.
Je patiente avec de sympathiques coureurs sous une passerelle aux abords de la plage. Pour nous rendre au départ, nous devons franchir un premier obstacle car une énorme flaque s’est formée sous la passerelle.
Ce ne sera que la première d’une longue série…
J’arrive à temps pour voir les coureurs des vagues précédentes partir. Je les rattraperai pour la plupart, dans la partie descendante du parcours.
Le Cliff Run
Le départ est donné! Le premier kilomètre est à parcourir sur la plage, dans un sable très fin et pas très stable. Je n’ai pas d’accroche avec mes Hoka One One que j’ai préférées aux Salomon, pour éviter toute blessure à la périostite. Cela me rappelle les souvenirs de la course Santa Dash de Noël. Ce kilomètre est effectué très lentement à cause du terrain et du froid ressenti durant l’attente du départ.
Nous traversons ensuite le petit port de Greystones, pour enfin atteindre les sentiers à partir du 3 ° kilomètre.
Les flaques d’eau commencent à se faire ressentir dans les chaussures.
J’abandonne l’idée d’arriver sec sur la ligne d’arrivée, bien que la pluie ait cessé. Une zone dégagée sur le côté me permet de m’arrêter afin de retirer le K-Way trop chaud. J’enlève aussi la GoPro fixée sur le torse qui m’empêche de respirer convenablement.