Félix à Dublin

Félix à Dublin

Après le trek de Félix au Népal et mon séjour provençal (Eté Provençal), passons aux choses sérieuses ! Allons installer Félix à Dublin en Irlande !

C’est sa quatrième année d’études à Epitech en partenariat avec le Griffith College.

Le ferry à partir de Cherbourg est réservé depuis début juillet. Le logement est aussi loué car Félix et son colocataire Adrien l’ont trouvé lors d’un aller-retour en avion fin Juillet.

Reste à transporter ses quelques affaires sans oublier ses inséparables vélos.

Le mieux est de chargé le C8 au maximum avec les vélos sur un porte-vélos d’attelage. Je commence donc en allant le chercher à Comines où son propriétaire me le remet après quelques soucis de réglage. Zilok est un site remarquable de location entre particuliers. Heureusement Félix a fait le tri de ce qu’il compte déménager et tout est prêt dans sa chambre.

Le chargement est accompli en une journée ainsi que la fixation des vélos.

Je ne me rappelle pas avoir vu le C8 autant chargé !

Il faut être à Cherbourg le mardi 23 août pour 17h30 car le départ est prévu à 18h30. Au passage par Amiens, la place libre sur le porte-vélos est complétée par le vélo d’Adrien.

Nous roulons vers la fraîcheur car quelques jours de canicule sont prévus sur la France.

Le passage sur le pont de Normandie est une première familiale et sans aucun souffle de vent qui est toujours à redouter.

Embarquement dans les temps sur l’Oscar Wilde de la compagnie Irish Ferries.

Inutile de vous dire que les Français sont en minorité !

Vivement le départ car la chaleur est suffocante, surtout sur les ponts.

Avec l’exactitude de la sncf nous quittons le port sur une Manche d’huile.

Il faut se repérer sur cet immeuble flottant mais nous ne tardons pas à retrouver les salles communes avec sièges inclinables.

Il y a tout ce qu’il faut à bord, même deux salles de cinéma.

Le dernier “ Independance Day “, en version sous-titrée heureusement, nous permet de trouver le sommeil. Au réveil, pas de lever aussi beau que le coucher de soleil, mais une mer toujours trop calme.

Débarquement à Rosselare en fin de matinée.

Il faut vite se familiariser à la conduite à gauche pour parcourir les cent kilomètres et quelques qui nous séparent de Dublin. La location est vite retrouvée en plein centre, à proximité du Griffith College.

Elle se situe au premier étage d’une maison partagée en trois logements, à proximité d’un charmant canal où se pratiquent l’aviron ou le canoë.

Félix et Adrien devraient y être bien à l’aise pour cette année scolaire.

Le C8 va enfin pouvoir être soulagé. Ce logement est en partie meublé mais l’immense Ikea de Dublin va permettre de compléter la chambre de Félix. Les jours suivants ne sont que montage de meubles et installation. D’ailleurs les températures d’une vingtaine de degrés sont appréciables en comparaison de la fournaise française. Le plus gros souci fut la demande de la ligne téléphonique pour Internet. Pas évident l’anglais avec l’accent irlandais sans aucun effort de leur part.

En revanche l’eau est gratuite à Dublin, peut-être en tombe-t-il trop ?!?

Après ces quelques jours de labeur, Isa et moi profitons du centre ville de Dublin avec un temps toujours aussi magnifique.

Mais le retour est fixé au lendemain, le samedi 27 août.

Notre garçon nous accompagne jusqu’au port, avant le contrôle des passeports.

C’est là qu’une relative mauvaise surprise nous attend. Le navire de la même compagnie est loin d’être comparable avec l’Oscar Wilde.

” L’Epsilon “ est le plus petit de leur flotte mais avec un tarif proportionnel. Pas de risque de se perdre sur celui-ci.

On sait ce qui nous attend avec une traversée encore plus longue qu’à l’aller.

Conditions de navigation identiques alors que j’aurais aimé un peu plus de houle afin que les petits sachets servent enfin !

La présence des routiers irlandais ne passe pas inaperçue car ils s’installent au seul bar du bateau pour ne le quitter qu’à sa fermeture vers minuit.

Pas évident d’alterner la Guinness, le whisky irlandais et le passage aux toilettes.

Mais au moins cela anime la traversée plutôt monotone.

A peine débarqués vers midi après plus de douze heures en mer, nous roulons à nouveau à droite en direction de la maison, comme un vieux couple …