Ironman 70.3 Gravelines

Ironman 70.3 Gravelines

Après le triathlon de Bray-Dunes, j’ai eu l’autorisation de mon leader de participer au triathlon de Gravelines, organisé par la marque Aptonia by Decathlon. En effet, mon équipe était d’astreinte ce week-end là; petite pensée pour ceux qui travaillaient pendant que je profitais de l’ambiance du triathlon.

Matinée Ambassadeur

Ce week-end commence le vendredi matin au B’Twin village, avec une matinée passée avec la grande partie des ambassadeurs Aptonia pour discuter des actions mises en place, afin de rendre accessible au plus grand nombre le triathlon. Une matinée bien sympathique qui se finira pour moi le midi, car je dois regagner Croix avec mes missions informatiques.

Le samedi préparation

La journée du samedi sera une journée de préparation du matériel nécessaire pour la course du lendemain. Confection également de ces délicieux Energy Cake au chocolat, qui seront appréciables dans le but de faire le plein d’énergie avant de prendre le départ. En effet celui-ci est prévu pour midi et le petit-déjeuner sera déjà digéré, surtout avec mon diabète.

L’ensemble des affaires se retrouvent rassemblées dans le sac de transition Aptonia qui est bien pratique, et dont la fiche race-recap permet de ne rien oublier; comme ces élastiques qui me seront fournis le dimanche matin par mes grands-parents.

Dimanche ~ H-1

Le départ de Lille est prévu à 9h, afin d’arriver à Gravelines aux environs des 10h; heure à laquelle les premiers de l’Ironman finissent la première de leurs quatre boucles à vélo. Je récupère en vitesse mon dossard, avant de passer sur le stand d’Aptonia pour donner un rapide bonjour et de récupérer ma dotation ambassadeur. N’ayant pas envie d’essayer de nouveaux produits lors d’une course, je les testerai lors d’une prochaine sortie longue à vélo. Il est temps d’accéder au parc à vélos, afin d’y déposer mes affaires. Les préparatifs commencent à être réglés pour moi. Il s’agit de penser à tout. J’ai tout de même failli oublier de fixer le support de ma montre de triathlon sur le vélo … Pas indispensable mais tout de même bien efficace pour ne pas se mettre en sur -régime; surtout avec ma faible pratique de triathlon en ce moment.

En effet, mon entrainement de natation se compose de 2000 m nagés en piscine pour me rassurer et des 750m du triathlon de Bray-Dunes. Le vélo ne posera pas de soucis, mais les fortes chaleurs m’inquiètent quand même, ne les supportant pas de la meilleur des façons. Et la course à pied … Disons que j’ai plus l’entraînement adéquate pour un 10K que pour un semi. J’attendrai le départ avec Philippe qui m’accompagnera sur le semi, et qui fera aussi office de photographe lors de la natation et du vélo. Une chaise bien confortable à l’ombre me permet de ne pas être exposé au soleil plus que nécessaire. Ce dernier chauffe déjà et les températures ressenties avoisines les 35°.

Natation

La mise à l’eau se fait tranquillement depuis la berge et non depuis les pontons, pour éviter que ceux-ci ne se renversent avec le nombre de participants. Je me tiens à l’arrière, n’ayant pas une forme aquatique exemplaire; je ne veux pas jouer des coudes avec les autres participants. Le départ est donné et je nage à une allure constante, avec une perte de vitesse aux 400 m à cause des barrières de distance le long de la berge; je ne comprends pas pourquoi la distance sur la montre ne correspond pas avec celles-ci. En effet les distances sont marquées depuis la rive opposée à celle du départ et n’ont aucun rapport avec la longueur que nous effectuons.

Content de mon temps final sur la natation, qui ne m’aura pas fatigué et c’était bien là mon seul but !

Vélo

La transition s’effectue sans difficulté. Content de retrouver le vélo, je m’hydrate pour lutter contre les fortes chaleurs. En effet nous sommes à plus de 35° ressentis et cela ne fait que commencer.

La montée du moulin se fait sans encombre, mais le ravitaillement à son sommet est apprécié pour faire le plein en eau. C’est là que les problèmes commencent pour moi. En effet, ma gourde Profile Design située entre mes prolongateurs fuit et je perds le contenu de celle-ci au bout de 10 km. Il faudra donc me contenter de boire à l’aide des deux gourdes situées sur le cadre du vélo. La deuxième boucle s’effectue tout comme la première, avec une vitesse moyenne de 32km/h.

Course à pied

Pas de problème lors de cette transition, alors qu’au triathlon de Bray-Dunes j’avais oublié de retirer mon casque ! Je l’échange contre une casquette afin de me protéger du soleil qui tape toujours plus. Philippe me rejoint à la sortie du parc de transition, pour m’accompagner sur ce semi-marathon. Les sensations ne sont pas là. La chaleur et moi ne faisant pas de bons amis et une crampe derrière le mollet me forcera à marcher jusqu’au premier ravitaillement. Mais une douche sous forme d’un bac d’eau froide me remet en forme.

Philippe ira me chercher des gourdes d’eau sur les prochains ravitaillements, pour m’éviter de devoir m’arrêter une fois de plus. Un arrêt signifierait l’abandon car la crampe bien que disparue grâce à la douche, est toujours menaçante. La deuxième boucle est un enfer pour moi, mais je sers les dents et je continue juste pour terminer, en oubliant complètement la notion de performance. En effet, c’est avec une allure moyenne de 5.22/km que je finirai ce semi, bien en-deca des précédents accomplis, comme ceux de Paris.

Chrono de 5h39 à l’arrivée de ce premier half-ironman

Content d’avoir fini ce half-ironman, je franchis la ligne d’arrivée avant de rejoindre les collègues sur le stand d’Aptonia, où je peux savourer une bière à l’ombre de la tente montée par les collègues la veille.

Une fois les affaires récupérées sur le parc de transition, nous repartons vers Lille pour un repas bien mérité. Après une dure journée, j’ai envie de retenter ma chance sur un nouveau half dans le courant de l’année.