Tout a commencé lors d’une discussion avec mon patron à Décathlon … Parlant de ma mission annexe en tant qu’ambassadeur triathlon Aptonia , celui-ci me propose d’organiser un défi d’équipe sur la base d’un triathlon. Aucun triathlète dans l’équipe, donc la recherche commence par un format S ( court ) dans la région et aux dates où le plus de personnes sont disponibles. Le Ch’triman ayant été écarté à cause des indisponibilités de l’équipe, c’est le triathlon de Bray-Dunes qui a été retenu; épreuve que je connais bien, l’ayant déjà fait il y a deux ans. L’avant course commence par la réunion d’équipe le vendredi, où Aptonia nous présente les bienfaits de la récupération chez le triathlète et donne les derniers conseils pour le lendemain. C’est également pour l’équipe le moment d’essayer les produits de massage d’Aptonia que vous connaissez peut-être.
Nous enchaînons avec la Soldier Run de Get N’ Keep Fit … Probablement pas la meilleure manière d’aborder un triathlon. En effet, le parcours militaire de Romain nous met dans le rouge dès le début : pompes, abdos, rampage sous des obstacles, etc … Mais il aura le mérite de créer la cohésion d’équipe, afin d’affronter le triathlon du lendemain !
En effet aucune personne de l’équipe n’en avait déjà fait un : Chloé nageuse, Poorshan, Aubin & Hugo coureurs et Alexandre crossfiteur.
Nous nous réveillons tous le samedi matin avec des crampes, mais avec une grande envie d’en découdre. Nous arrivons à Bray-Dunes en avance afin de retirer les dossards et d’effectuer les derniers réglages sur le vélo d’Hugo, tout juste acheté le matin même sur le Trocathlon. Le départ de la course étant prévu à 16 h, nous profitons de ce moment pour reprendre des forces avant le départ.
C’est également le moment de rappeler les basiques des règles du triathlon; j’ai eu une petite frayeur en ce qui concerne le vélo de ville de Chloé, avec le garde-boue et la lampe qui auraient pu poser problème avec les arbitres de la fédération.
Le dépôt des affaires est effectué dans le parc de transition, avant de se diriger vers la mer où se déroule la natation. L’espacement des bouées est beaucoup plus impressionnant que sa distance en piscine !
Nous étions en train d’en discuter à l’arrière quand le départ retentit, sans qu’aucun de nous ne l’ait anticipé. Mauvais point pour un premier triathlon, mais nous nous enfonçons dans l’eau … Chloé nous devance alors que nous n’avons même pas commencé. Une nageuse comme elle, ne peut que performer dans ce domaine. Ce n’est pas mon cas, moi qui n’aime pas nager en piscine; je n’avais pas nagé depuis quelques mois ! La natation se déroule quand même bien et je sors de l’eau en bonne forme en même temps qu’Aubin.
Je décide d’accélérer sur le reste du triathlon, pour effectuer la fin de la course à pied avec les collègues; n’étant pas cyclistes, ils vont plus essayer de gagner du temps en courant. Je croise Chloé qui est déjà dans le parc de transition au moment où j’y pénètre ! Quelques mots d’encouragement avant de me dépêcher d’en sortir pour regagner des places … Le début du parcours cycliste a failli commencer par une chute car des personnes bloquaient la sortie en voulant essayer de monter sur leur vélo. Je roule à mon aise sur ce parcours que je connais et le capteur de puissance me permet de ne pas me mettre dans le rouge. Un arbitre passant par là, met des pénalités à un groupe qui se relaie de façon aussi bien synchronisée que sur un contre la montre par équipe ! A la sortie de la boucle de mi-distance, j’aperçois Poorshan qui lutte … En effet il est victime de crampes, le conduisant même à mettre pied à terre pour s’étirer. La fin du parcours s’effectue avec un léger vent de face. Hugo confiera à la fin du triathlon qu’un vélo de course l’aurait quand même bien avantagé, mieux qu’au Duathlon de Lomme.
Ma montre gps m’ayant fait défaut à la sortie de l’eau, les Garmin 735 n’apprécient pas l’eau salée, je retire le garmin 520 du vélo pour connaître une indication de ma vitesse. Avec l’habitude de courir en fonction de l’allure et non de la vitesse, il ne me sera d’aucune aide. Ma flemme de convertir l’emporta et il finira la course dans une poche de la trifonction Aptonia. Le parcours toujours aussi ludique que les autres années, constitué de deux boucles de 2,5 km, ne donne pas l’impression de vraiment courir 5 km. En effet une ligne droite qui s’emprunte à l’aller comme au retour, donne accès à une boucle dans les dunes qui permet de varier les plaisirs. Je croise un coureur à qui je demande son allure, afin d’avoir une vague idée; mais sa 735 l’a aussi lâché lors de la natation … Je croise Hugo lors de la fin de la première boucle et je passe la ligne d’arrivée dans un meilleur état qu’au début de la course à pied. Je rencontre Christophe du Décathlon de Dunkerque qui me remet la bannière d’Aptonia pour la photo.
Je m’empresse de me rapprocher du croisement des derniers 200 m, afin de retrouver le reste de l’équipe les uns à la suite des autres. C’est ainsi que j’accompagnerai Hugo, Chloé et Poorshan sous la ligne d’arrivée au grand désespoir de l’arbitre.
Après avoir profité d’un dernier ravitaillement, nous procédons à des courses pour préparer au mieux la soirée au camping du Perroquet. Nous pouvons enfin savourer le coucher de soleil autour d’un bon petit verre, après avoir pris une douche grâce aux robinets extérieurs.
Toutes mes Félicitations à mes collègues pour la performance de ce premier triathlon !