Comme sur le tour de France, il faut pédaler pendant les jours de repos. C’est ce que je compte faire entre mes deux traversées de la France ( Herlies-Aix-Herlies ) pour vivre comme il se doit un Été Provençal.
Je vais rouler avec mes parents cyclistes dans l’âme.
Le plateau de Puyricard
Pour se remettre dans le rythme on va parcourir le Plateau de Puyricard. Il faut aussi se perfectionner avec leur nouveau gps. Commençons l’Été Provençal en explorant l’est du plateau vers Venelles.
Puis le lendemain, direction Eguilles vers l’ouest.
Après cet échauffement, nous pensons explorer de nouveaux espaces.
Tourisme de repos
Mais pour changer du cyclisme, un peu de tourisme aux Baux de Provence. C’est l’occasion aussi de profiter des Carrières de Lumières qui présentent Chagall. Un Été Provençal c’est aussi de la culture !
Ce diaporama musical projeté sur les anciens murs de ces carrières est toujours aussi impressionnant.
Les oeuvres de Chagall se prêtent admirablement à cette mise en scène.
Après avoir rafraîchi nos corps sous terre, nous rejoignons les Baux à proximité en marchant.
Ses ruelles ne sont pas encombrées par les innombrables touristes habituels.
Initiation au Wakeboard
Les sports nautiques sur le plan d’eau de Peyrolles font également partie d’un bon Été Provençal. Il s’agit aussi d’anciennes carrières remplies par la Durance qui coule dans la vallée. Au mois de juillet, mon beau-frère Emmanuel et son fils Aurélien ont essayé avec succès le ski nautique tracté par un téléski. Cette activité étant de plus en plus répandue, je rêvais de m’y mettre pour retrouver les sensations de glisse du kitesurf.
Pas si simple, mais après deux tentatives, le troisième essai me permet de tourner sans interruption en boucle.
La vitesse correspond à celle d’un bateau à moteur et il vaut mieux anticiper les virages. La grosse différence avec le kite est l’absence de harnais que les bras doivent remplacer. Même s’ils sont tétanisés, on évite de tomber car il faut revenir en marchant et refaire la queue au téléski.
Au bout d’un moment la tentation de faire des sauts sur les tremplins se fait sentir.
Mais après avoir demandé conseils, on me recommande une planche de wakeboard et non de kitesurf. En effet les pieds sont ainsi maintenus dans de véritables chaussons à lacets pour éviter les entorses en retombant. Je me réserve donc pour l’année prochaine car les bras ont déjà une heure de traction et quelques kilomètres.
Ne jamais arrêter le vélo !
Reprenons l’exploration de nouveaux espaces à vélo. Le mieux est de prendre la voiture. La solution de la chambre d’hôte à Mazan est retenue.
Il y a des parcours cyclistes intéressants au pied du Mont Ventoux.
Deux d’entre eux sont programmés : Les Terrasses du Ventoux et Les portes du Ventoux. Je vous recommande le site “ La Provence à Vélo “
Après la route et l’installation à Mazan, nous commençons l’itinéraire des Terrasses en fin de matinée. Celui des Portes est prévu pour le lendemain car il est plus long. Le mistral nous pousse jusqu’à Mormoiron puis jusqu’à Villes-sur-Auzon.
En attendant de savoir si nous suivons les gorges de la Nesque, il faut reprendre des forces avec un vrai coca bien frais.
Mais ce ne sera pas pour aujourd’hui car nous ne sommes partis qu’en milieu de journée. Le village perché de Méthamis vaut le détour.
Le vent n’est pas si terrible à affronter en approchant de Mallemort-du-Comtat. C’est l’occasion de discuter avec un vigneron qui produit un excellent raisin de table.
Pas la peine de se presser car la chambre d’hôte nous attend. Après une toilette rafraîchissante, nous récupérons de nos efforts dans le centre de Mazan pour le dîner.
Après une bonne nuit et quelques ronflements de récupération, une journée complète de vélo nous attend. D’autant plus que le mistral est en cours d’atténuation pour aller jusqu’à Caromb, après s’être rapprochés de Carpentras.
Nous faisons le plein de sucre en dégustant de la confiture de figues dans l’office du tourisme très accueillant de ce petit village. La forteresse du Barroux est resplendissante de loin mais elle fera partie d’un prochain circuit autour des Dentelles de Montmirail.
La confiture est vite absorbée car quelques pentes plus raides nous permettent d’accéder à Crillon-le-Brave.
C’est l’occasion de pique-niquer avec nos rillettes et du fromage de chèvre en admirant le paysage.
Le pied du Ventoux
On a le choix à 360 degrés entre la plaine de Carpentras, les dentelles de Montmirail ou bien sûr Le Mont Ventoux.
Le passage sur une piste à travers la forêt et des roches rouges nous amène directement à Bédouin.
Une deuxième ascension du Mont est tentante mais il faut que je m’économise pour la remontée dans le Nord le surlendemain.
Ce qui n’empêche pas quelques photos souvenirs sans oublier divers achats cyclistes.
Les amateurs de sensations de grimpeurs sont toujours aussi nombreux avec de magnifiques vélos à louer. Mais la journée n’est pas terminée et il nous reste à passer Les Baux ( pas de Provence ) puis Flassan.
C’est là qu’une adorable fontaine nous réhydrate jusqu’au plan d’eau de Mormoiron où la baignade de la population locale est tentante.
Il n’y a plus qu’à rejoindre Mazan en suivant le retour de la veille.
Cette centaine de kilomètres touristiques à un rythme familial nous a fait le plus grand bien alors qu’elle n’était pas prévue.
Comme dirait papa, cela change du plateau de Puyricard et correspond à une bonne préparation de la Loire à vélo. Quant à moi, je me suis rendu compte qu’il n’y a pas que l’exploit sportif qui compte dans le cyclisme.
Il ne reste plus qu’à envisager le tour complet du Mont Ventoux, avec peut-être l’assistance d’un vélo électrique …
Désormais on attend le retour de Félix d’Inde afin de l’installer à Dublin</a> pour une année d’études en échange Erasmus.