Epicubike Bikepacking

Epicubike Bikepacking

Epicubike est une équipe d’amis / collègues avec qui nous nous rendons chaque mercredi pour visiter des brasseries à vélo. Du coup forcément, avec le beau temps de ces derniers jours, nous avons eu envie de profiter ensemble de nos passions communes : vélos, voyages, bières et bon plats !

Décision est prise de se rendre au Lac Bleu de Watten. Route ou gravel ? Route car Marie n’a toujours pas son gravel, mais bon, cela ne m’empêchera pas de mettre quelques surprises sur la route !

Le rendez-vous est fixé en fin de matinée chez moi afin de profiter du garage pour faire les sacoches avec tout le nécessaire, et combler le manque de matériel de certains (n’est-ce pas Pathé ?).

Les bagages sont prêts mais nous commençons à avoir faim. Alors nous prenons deux petits verres de bière autour d’un plat de pâtes pour nous donner des forces avant cette aventure.

Jour 1

Nous quittons rapidement Lille sur des routes qui ne sont pas particulièrement intéressantes, mais pour sortir de cette ville rapidement, pas le choix ! Armentières est donc rapidement atteinte mais une petite pause s’impose au Brico Dépôt pour acheter du scotch d’électricien. En effet, mon ruban sur les prolongateurs commence à se retirer… Il nous sera utile un peu plus tard pour totalement autre chose.

Après Armentières, nous empruntons des petites routes de campagnespour rejoindre le Mont des Cats. Mes petites surprises pour Marie commencent ici avec des chemins qui ne sont pas le meilleur endroit pour rouler avec ses pneus routes.

Les soucis commencent donc là pour Pathé. En effet ce dernier a cassé le dérailleur arrière de son vélo peu de temps avant le départ. Il se retrouve donc en single speed. Marie s’essaiera avec difficulté au single speed dans la dernière montée du Mont des Cats. Nous profiterons d’une brasserie pour prendre un verre et se remettre de cette ascension !

Nous reprenons la route vers Watten. Il nous reste un peu plus de 35 km mais la pluie commence à nous souhaiter la bienvenue … Doucement mais les nuages menaçants droit devant n’augurent rien de bon !

Nous recevons notre douche froide à un peu plus de 20km de notre point d’arrivée pour la soirée. C’est le moment de sortir les vestes de pluie.

Guillaume est frappé de plein fouet par une hypo. Canettes de coca et pâtes de fruits n’arrivent pas à le remettre en selle. Nous décidons donc de faire deux groupes : Pathé et Guillaume d’un côté, et Marie et moi de l’autre, afin d’arriver avant 19h à Watten pour faire des courses pour la soirée…

Nous nous dépêchons de parcourir les derniers kilomètres. Je profite des longues lignes droites pour réserver le diner au Calyspo, PMU où on s’était arrêté avec Philippe et Ludo lors de la North Cuesta Track.

Marie en pleine descente

Nous coupons la trace initialement prévue à travers un chemin gravillonné de forêt, au grand bonheur de Marie. On arrive juste avant 19h au Netto de Watten, mais il est déjà fermé. Nous nous redirigeons vers un Carrefour situé un peu plus loin. On achète des bières pour la soirée mais les choses se compliquent pour moi ! En effet, un pack de bières est attiré par le sol et j’essaie de le rattraper. Un peu trop tard car je m’ouvre le doigt sur le tesson de bouteille. Marie, en bonne infirmière, nous achète de quoi faire un pansement mais pas moyen de le coller. Le scotch acheté en début d’après midi se révélera efficace pour tenir le tout ! Nous partons rejoindre Pathé et Guillaume qui viennent de s’arrêter devant le Calypso, à cause d’une crevaison de Guillaume.

Soirée

La pluie est encore là quand nous entrons dans le restaurant. C’est avec plaisir que nous nous installons autour de la table avec une bonne bière, tout en retirant les chaussures totalement trempées. Les plats arrivent et permettent de nous réchauffer. Mon doigt saigne toujours. Marie s’inquiète et envisage des points de suture, Mais personne pour les faire. Le scotch permettra de les remplacer !

Nous prenons la route vers le Lac Bleu, guidé par les conseils des habitués du PMU.On se réfugie sous un abris pour monter les tentes à l’abri de la pluie. Une fois celles-ci montées, nous pouvons savourer les bières durement acquises au Carrefour, tout en écoutant de la musique.

Nous allons ensuite dans les tentes avec l’espoir de récupérer nos habits secs le lendemain. Une bonne nuit de sommeil avec les hennissements de Pathé et les visites de Marie nous permettra d’être en pleine forme le lendemain !

Jour 2

Avant de quitter le Lac Bleu nous décidons d’essayer de le voir de plus près. En effet, nous ne l’a percevons que de loin depuis l’endroit où nous avons placé les tentes.

Après un peu de vélo et de marche, nous sommes bloqués par des clôtures. Le lac étant sur une ancienne carrière, elles commencent à s’effondrer. Après quelques photos, on reprend la route du centre ville. Cette fois-ci, sans la pluie, pour un petit déjeuner chez notre cher Calypso.

Le Calypso ne fait pas de petit déjeuner mais le patron nous propose d’acheter de quoi manger à la boulangerie et de lui prendre des cafés. C’est parfait pour nous ! Guillaume et moi allons à la boulangerie, pendant que Marie se rend dans une épicerie pour prendre des fruits.

On reprend la route vers Saint-Omer le long de l’Aa. C’est là que les ennuis commencent pour moi. Je commence à sentir un mouvement au niveau des pédales. Je pensais au début qu’il s’agissait des cales, mais après les avoir resserrées, rien ni fait. Il s’agit en fait des manivelles qui commencent à se désolidariser de l’axe. L’étoile de fixation s’étant fait la belle, c’est Guillaume qui maintient les manivelles pendant que je les resserre.

Nous pouvons donc reprendre la route en direction de la forêt de Clairmarais, où nous étions déjà passé lors de la North Cuesta Track. Pathé est toujours aussi ravi des montées, mais tout se passe bien.

On s’approche d’Hazebrouck où nous comptions trouver à manger. Malheureusement, avec le covid, tous les restaurants affichent complet. Guillaume parvient à nous en trouver un à 10km de là … Mais tous les secteurs gravel de l’itinéraire sont au rendez-vous entre nous et celui-ci. Les crevaisons s’enchainent et nous perdons Pathé en route, qui nous rejoindra juste avant la fin du service au “Au Bon Accueil”.

Nous ferons le plein de calories, avec une bonne bière locale brassée à Cassel. L’envie de visiter la brasserie se présente, mais le dérailleur absent de Pathé nous fait repousser çà à une prochaine virée.

On finit les derniers 30km qui nous séparent de Lille sur un rythme allégé. En effet, nous sommes tous en pleine digestion, et Pathé arrive à récolter dans ses pneus tous les graviers qui se trouvent sur la route. Une pause technique pour moi également, car mes manivelles se prennent de nouveau l’envie d’aventure.

Nous arrivons à bon port. On remerciera le temps du dimanche qui nous aura permis de bien profiter des paysages.

Comme quoi, même avec de la pluie, on peut passer un bon week-end de bikepacking. Cela m’a rappelé les bons souvenirs de l’escape au Morvan avec Rapha. On remet çà en septembre !