Biarritz

Biarritz

L’itinéraire

En ce lendemain de fête de la French Divice, les participants sont de moins en moins nombreux à Mendionde. Ils regagnent presque tous Bayonne ou Biarritz, grâce aux habitants toujours aussi généreux, ou par leurs propres moyens. Je ne vais pas tarder à en faire autant, après avoir réuni toutes mes affaires, comme les jours précédents.

En ce qui me concerne, la destination est Biarritz où le TGV doit me ramener à Lille le lendemain.

L’itinéraire est prêt dans le GPS pour éviter du dénivelé dont nous avons eu notre dose. Heureusement pour rejoindre l’océan, la route a tendance à descendre ! Surtout que c’est encore une journée très chaude.

La gare

Après une trentaine de kilomètres, je pénètre dans cette ville des Pyrénées-Atlantiques. Le GPS me conduit directement au bureau de poste de « la Négresse » où je dois récupérer la housse de transport du vélo.

Il a été ainsi choisi, car il se situe à 200 m de la gare.

Je profite du wifi de la SNCF pour faire le point et me dirige vers le centre-ville pour retrouver la plage de préférence.

Biarritz

Pas compliqué, il suffit de se laisser descendre.

Je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée, car la plage est noire de monde en ce dimanche.

Ayant oublié mon maillot de bain et ne voulant pas abandonner le vélo, je vais suivre la côte rocheuse pour une séance photos.

Je suis tout étonné de retrouver des coureurs de la French Divide parmi cette foule !

Normal puisque Biarritz permet le retour vers de nombreuses destinations.

C’est d’abord au tour du couple de « L’échappée Belle » d’Asnières qui possède ce magasin de cycles, et qui ont prévu de louer une voiture pour retourner à Paris.

Puis, un peu plus loin, ceux qui ont souvent roulé avec moi, Anna et Graham ; ils sont installés dans un hôtel à proximité. Nous ne ratons pas l’occasion d’un dernier selfie et en profitons pour nous enregistrer sur Strava afin de rester en contact à l’avenir.

C’est ainsi, que de corniche en corniche, je peux admirer un coucher de soleil océanique, digne des cartes postales.

Il ne me reste plus qu’à me restaurer d’un énième sandwich, avant de remonter jusqu’au central téléphonique Orange.

En effet, je l’ai repéré dans l’après-midi-midi et il sera parfait pour bivouaquer à l’abri des regards, sur de la bonne herbe avec même un point d’eau.

Le TGV

Comme c’est lundi, mieux vaut quitter les lieux avant l’arrivée des premiers employés qui pourraient être surpris.

De toutes les façons, j’ai conservé l’horaire de la French Divide qui me réveille aux aurores.

Ainsi, j’ai le temps de repérer une boulangerie et de suivre quelques jeunes surfeurs, qui veulent profiter des vagues matinales de la marée descendante.

Cette fois-ci, la plage est déserte et on pourrait faire la grasse matinée, aux bruits des rouleaux qui s’écrasent à quelques mètres.

Mauvaise idée, car le bureau de poste ouvre à 9 h et le TGV part à 9 h 49 …

Je vais me réchauffer en remontant jusque-là et arriver à temps. Moi, je suis à l’heure ! Pourtant les minutes passent sans aucun signe de vie dans le bureau. Miraculeusement, une remplaçante catastrophée arrive, mais… annonce qu’il n’ouvrira qu’à 9 h 30 !

Vous imaginez mon désarroi, confronté à cette situation…

Heureusement, par chance, elle comprend mon problème et me remet la housse, contre signature bien sûr. Je me précipite jusqu’à la gare en poussant le vélo et en portant sa housse. Sans m’affoler, puisqu’il me reste un petit quart d’heure et que je n’ai que les roues à enlever, le vélo se retrouve transportable comme bagage. Juste le temps de regagner le bon quai et me voilà dans le TGV.

Ce serait presque plus éprouvant que la French Divide !