Saint-Omer gravel

Saint-Omer gravel

Pour une fois que le Nord-Pas-de-Calais est à l’honneur, autant en profiter à domicile… En effet, Rémi Quinquin, adepte du gravel le long des chemins, a prévu de nous faire visiter la région à travers champs.

Cela coïncide idéalement avec le nouveau vélo spécial gravel de Félix.

Son précédent s’est retrouvé immobilisé à cause de son dernier accident, uniquement matériel, avec un motard livreur trop pressé ! Diverge Expert A partir de Lille, quatre étapes sont au programme pour rejoindre la Côte et revenir par l’Avesnois. C’est quand même une balade de 750 km avec 4500m de dénivelé ! La météo étant favorable sur plusieurs jours, il est temps de partir, après de minutieux préparatifs occupant cet interminable confinement.

Le départ de la Citadelle Vauban donne le ton de l’aventure.

Nous longeons ensuite le canal de la Deule, en empruntant ses deux rives, jusqu’à se rapprocher de la maison. Etant en début d’étape, on ne s’arrête pas, surtout que ça ronfle encore. Puis direction la forêt de Nieppe, après Merville, que le parcours traverse grâce à ses drèves.

Après un passage plus asphalté et monotone, heureusement arrive la forêt domaniale de Rihoult-Clairmarais.

Les passages sinueux sous les arbres sont vraiment ce que nous sommes venus chercher pour le plaisir du gravel.

A sa sortie, nous découvrons quelques étangs nombreux dans les environs, avant de devoir tracer notre route à travers de hauts chardons douloureux, sans parler de nos soucis d’allergie aux pollens.

L’arrivée dans la belle ville de Saint-Omer correspond impeccablement à la pause méridienne.

Les friteries ne manquent pas par ici et justement celle du canal est déserte.

Notre commande en main, il n’y a plus qu’à se réfugier sous les arbres de l’autre côté de la passerelle piétonne.

Malgré le vent sensible de nord-est diminuant la température ressentie, l’ensoleillement est à son maximum. La matinée ayant été rapide, nous engloutissons sandwich et kebab, avant une micro sieste.

Elle fut l’occasion de la réflexion sur l’intérêt de continuer !

En effet, à part deux forêts traversées, l’itinéraire est pour l’instant majoritairement bitumé et ne facilite pas le roulement de l’Epic avec ses gros pneus VTT. A ceci s’ajoute le vent qui nous aurait été défavorable pendant deux jours afin de rejoindre la foret de Saint Amand. Ancien ascenseur à péniches Décision est prise de faire demi-tour plutôt que de continuer ainsi. C’est grâce au canal d’Aire et ses chemins de halage, que le retour vers l’agglomération lilloise s’effectue.

Bonne initiative car on évite l’inconvénient du vent de travers, et surtout la circulation routière !

Hélas, pas les crevaisons, ne prenant pas trop d’ampleur car Félix est équipé en pneu tubeless sans chambre à air.

Au final, ce fut une bonne occasion de tester le matériel pour de futures aventures… Félix reprendra une partie de la trace avec la team Epicubike quelques semaines plus tard.