La Provence peut se révéler rude en hiver mais les paysages en sont d’autant plus éblouissants.
De grosses sorties sont au programme sur Strava.
Il faut dire que j’élargis mon rayon d’action et les massifs montagneux ne manquent pas autour d’Aix. La nouveauté est l’utilisation de mon vtt car j’ai fait l’effort de le transporter en tgv.
Peyrolles
Pour me préparer à ces sorties, je vais m’échauffer dans les environs de Peyrolles.
C’est un de mes itinéraires habituels, parfait pour régler le vélo.
Le relief se fait tout de suite sentir mais le souffle s’adapte.
Pas évident non plus de trouver la tenue adéquate au temps de saison. Le contraste thermique est une des caractéristiques de la Provence. On se réchauffe bien en montée mais il vaut mieux se couvrir en descente. Après quelques heures à monter et descendre, me voilà de retour à l’Olivette.
Mourre Nègre
Le vent ayant chassé les nuages de la veille, je prends la direction du Luberon. Je commence à le connaître mais surtout sur route.
Cette fois-ci il est prévu d’atteindre son sommet, le Mourre Nègre.
Je privilégie les DFCI qui permettent aux pompiers d’intervenir en cas d’incendie. A partir du magnifique village de Lourmarin, classé parmi les plus beaux villages de France, je suis confronté à une ascension ininterrompue de 10 km. Le Mourre Nègre se mérite avec un petit mistral qui me rafraîchit après la chaleur de la montée. Le Ventoux ou la Montagne de Lure s’offrent à moi au Nord, alors que la Sainte Victoire se dévoile au Sud. Il n’y a plus qu’à suivre la crête jusqu’à Vitrolles-en-Luberon avec le vent dans le dos. Quelques grosses flaques d’eau gelées ralentissent mon allure. Le ciel s’est couvert mais je suis à l’abri du mistral pour remonter au sommet du Luberon que je dois à nouveau franchir. C’est une longue descente d’une dizaine de kilomètres dévalée à grande vitesse qui me ramène à Cucuron. Je passe par la chapelle de l’ermitage ou Notre Dame de Beauvoir avant de me retrouver à Lourmarin.
Plateau du Cengle
Le lendemain est plus classique en partant de l’Olivette. Il s’agit d’atteindre le plateau du Cengle en passant par la colline de la Cime.
Des troupeaux parcourent celle-ci l’été en semi-liberté. Le plateau du Cengle se situe au sud de Sainte Victoire en contre-bas de celle-ci. Mais il faut auparavant passer par le barrage de Bimont, sans oublier ensuite une petite ascension jusqu’au refuge Cézanne.
Le Cengle est remarquable par sa barrière rocheuse surplombant la vallée.
On roule ensuite sur le plateau au milieu des vignes et des oliviers. Le retour se fait par le barrage Zola, situé en aval de Bimont. Son concepteur n’est autre que le père du célèbre Emile. Il faut ensuite remonter jusqu’au site des carrières de Bibémus, rendu célèbre par les peintures de Paul Cézanne. Un dernier effort pour passer par la Tour Cézar qui surplombe Aix et me voilà de retour à l’Olivette.
Jade d’Asie
La journée très pluvieuse de vendredi est l’occasion de refaire le plein de calories au Jade d’Asie.
Comme d’habitude six assiettes sont au menu.
Le Grand Saint-Jean
Le temps du week-end s’annonce incertain. Si bien que samedi, une petite marche familiale au sein du cimetière paysager du Grand Saint-Jean est prévue.
Celui-ci est l’un des deux cimetières d’Aix, situé sur le plateau de Puyricard.
Il faut dire que les parents y ont récemment réservé leur place que nous allons retrouver grâce à leur nouveau gps Garmin. Le lendemain autour de Puyricard, c’est à vélo que nous testons ce dernier en effectuant une boucle équivalente à un semi-marathon.
Il y a encore de quoi faire avec un tel appareil.
Rognes
Lundi, reprise du vtt car un petit mistral tente de dégager le ciel. Je vais explorer le massif entre Rognes, la Roque-d’Anthéron et Lambesc.
Par le passé, je l’ai traversé rapidement en pensant qu’il pouvait être intéressant. C’est l’occasion de m’approcher de la retenue d’eau Saint Christophe. Je vais ensuite croiser plusieurs fois le canal de Marseille à partir duquel j’effectue des remontées dans le massif. Le chemin est parfois rendu impraticable par des engins de déboisement.
Je découvre l’abbaye de Silvacane proche de la Roque-d’Anthéron.
Ce qui n’était pas encore arrivé, arriva, avec devant moi un imposant portail de propriété privée.
Impossible de modifier mon itinéraire et je décide donc d’en faire le détour pour traverser rapidement celle-ci. Il est vrai que son château de la Valbonette est imposant, à l’image du portail. De toutes les façons la journée touche à sa fin et de forts pourcentages de pente m’attendent. Je passe par la chapelle Saint Anne de Goiron avec le monument aux martyrs de la résistance à proximité. Heureusement le mistral va me pousser jusqu’à la voiture qui m’a permis de rejoindre ce massif plus rapidement. Le soleil vient juste de se coucher.
Mont Aurélien
Il me reste deux grosses sorties programmées sur Strava. Je croyais explorer le massif de la Sainte Baume mais il s’agit plutôt d’un massif intermédiaire entre celle-ci et la Sainte Victoire.
A partir de Saint Savournin, direction Saint-Maximin-la-Sainte-Baume vers l’Est avec tout de suite un relief important. Le temps est couvert en ce début de sortie et je roule donc à bonne vitesse.
Après avoir contourné le Mont Olympe, j’aperçois le Mont Aurélien sur les hauteurs.
Il n’y a plus qu’à faire demi-tour avec le retour du soleil.
Séance photos au niveau de la chapelle de l’ermitage de Saint Jean du Puy.
Je ne vois pas le temps passer en pensant que je n’ai plus qu’à descendre de la crête à vive allure. Le soleil se couche mais j’aperçois un troupeau de moutons bien surveillés par le chien du berger. Après avoir prévenu que je serai en retard, cette sortie se termine à l’obscurité.
Pilon du Roi
La dernière sortie consiste à faire le tour du massif de l’Etoile près de Marseille.
C’est le grand beau temps avec des températures qui vont grimper. Pourtant, au départ du Vieux Mimet, elles sont négatives. Il ne fait pas bien chaud à l’ombre de la Tête du Grand Puech que je vais contourner. Je me rapproche de Plan de Cuques avant de remonter dans le massif.
L’Etoile
Mon repère est le relais de télévision de l’Etoile.
Une longue montée à travers la forêt m’y conduit. Je suis d’ailleurs doublé par des vtt électriques. Du haut de ce relais je devine Marseille dans la brume ou dans sa pollution. Je continue l’ascension du massif en m’aventurant jusqu’au sommet de la petite Etoile. L’été, un mirador permet de surveiller les éventuels départs d’incendies.
L’entraînement des canadaires, basés à Marignane, me survolant, est impressionnant. Il n’y a plus qu’à se rapprocher du Pilon du Roi après être redescendu dans la forêt.
Je vais essayer de revenir plus tôt que la veille. Surtout que ma marraine Laurence et son mari Philippe sont à Aix pour profiter de la région qu’ils adorent. La descente vers Mimet en passant par le Col Saint Anne n’est qu’une formalité.
Presqu’île de Giens
Pour terminer mon séjour, il était normalement prévu une randonnée avec l’association HGN dont mes parents font partie. Ce sont d’ailleurs eux qui gèrent son site ( hgn.fr ) pour les passionnés d’activités physiques mais aussi culturelles.
Mais hélas il pleut sur la presqu’île de Giens dont nous devions faire le tour.
Pourtant le perfectionniste Maurice avait tout prévu sauf le temps.
Food Truck
Dernière journée repos avec la rando remplacée par le lavage du vélo et les préparatifs de bagages. C’est l’occasion aussi de tester le nouveau Food Truck installé non loin de l’Olivette.
Je peux me le permettre après avoir enchaîné trois sorties importantes, surtout en dénivelé.
Gare St Charles
En raison de l’importance des bagages et du vélo à transporter, il est prévu le lendemain un départ depuis la gare St Charles directement à Marseille …
Merci au Scénic fraîchement réparé de papa et maman, qui m’a conduit au plus proche de ces aventures.