Provence à vélo

Provence à vélo

Les vacances de la Toussaint et celles de février sont mes préférées pour rouler en Provence. L’automne est propice au vtt car les chemins sont encore secs de l’été et l’hiver est plus agréable sur les routes provençales. C’est l’occasion aussi de rouler en famille à allure modérée !

Toussaint 2019

La première semaine de la Toussaint 2019 commence justement avec une balade familiale. Nous longeons un petit canal que j’ai l’habitude de suivre en courant. Il s’agit d’un aller-retour à partir de Puyricard sans grandes difficultés.

Après cet échauffement en famille, la deuxième semaine est plus tonique. Connaissant déjà le grand Luberon autour du Mourre Nègre son point culminant, il me reste à explorer les chemins du petit Luberon.

Je ne vais pas être déçu car il se révèle plus sportif que prévu sur son versant sud !

Le principal étant de faire attention aux chasseurs de gros gibiers …

En parcourant la Sainte-Baume lors de précédentes vacances, j’avais distingué au loin le circuit automobile du Castellet ou Paul Ricard, où se dispute à nouveau le Grand Prix de France de formule un. L’objectif est donc de l’atteindre en empruntant des pistes forestières réservés aux pompiers à partir d’Aubagne.

Malgré quelques passages fort rocailleux, mon itinéraire est plutôt roulant avec vues sur la Grande Bleue ou la Sainte-Baume.

Le circuit, très calme à cette époque, est atteint en milieu de journée et il faut songer à regagner la ville de Pagnol.

Entre ces sorties plus éloignées, je prends toujours autant de plaisir à partir directement de l’Olivette pour me balader dans le massif de la Sainte-Victoire. C’est ainsi que je passe par le barrage Zola pour rejoindre le plateau du Cengle en contre-bas de celle-ci. Sur le chemin du retour il y a le traditionnel barrage de Bimont, avant d’atteindre les chemins de la Cime fréquentés par des troupeaux de chèvres ou de moutons.

L’avantage étant que c’est du classique pouvant s’effectuer sur la demi-journée !

Il y a aussi la formule “ sprint “ pour bien se préparer à de plus longues distances. Dans ce but, le terrain de jeu idéal est le domaine forestier qui s’étend de Meyrargues à Peyrolles, en se rapprochant du Concors.

Baie de La Ciotat

Février 2020

Cette année, les vacances de février débutent à vélo avec mon beau-frère Emmanuel et Maxence son aîné. Ce dernier doit se préparer à l’ironman 70.3 du pays d’Aix et j’ai donc raccourci un de mes parcours plus longs pour qu’il corresponde à la portion cycliste de cette épreuve d’endurance. Direction la vallée de la Durance où nous déjeunerons à Charleval, pour ensuite se rapprocher de Salon-de-Provence.

C’est une journée de mistral mais il nous pousse pour revenir jusqu’à l’Olivette !

Le reste de ces vacances se poursuit sur route avec de nouveaux itinéraires. J’ai prévu de retourner à Marseille grâce à des routes touristiques, en partant directement de l’Olivette.

Le vieux port, avec son marché aux poissons, est resplendissant sous le soleil méditerranéen !

Petite ascension pas anodine jusqu’à la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde ou Bonne Mère pour admirer la vue panoramique sur Marseille et sa baie. Passage par Aubagne, avant de traverser le massif de la Sainte-Baume grâce au Col de l’Espigoulier. Je n’ai plus qu’à m’orienter vers la Sainte-Victoire pour retrouver la maison.

Iles de Frioul Parmi les régions inexplorées de Provence il y a le Var. C’est pourquoi je vais rouler vers l’est jusqu’à Draguignan. Pour gagner du temps, la voiture me transporte jusqu’au village d’Esparron. Les routes du Var sont vraiment tranquilles avec des paysages variés.

Elles me permettent au passage de traverser Tourtour, un des plus beaux villages de France !

Sur le retour, ceux de Cotignac ou encore de Barjols, connu pour ses nombreuses fontaines, pourraient aussi bien en faire partie.

Le bouquet final de ces congés reste à venir ! Les gorges du Verdon à partir du lac de Sainte-Croix, comme l’an dernier, mais dans l’autre sens. Surtout que la rive droite est plus agréable en matinée car elle est ensoleillée. Dommage pour Moustiers-Sainte-Marie encore dans l’ombre ! Au niveau de La Palud-sur-Verdon je bifurque pour la Route des Crêtes. Celle-ci est remarquable, non seulement par son sens unique de circulation, mais surtout en raison de ses innombrables belvédères surplombant le Verdon.

Cerise sur le gâteau, elle m’est “ réservée “ car les véhicules ne peuvent la parcourir à cause d’éboulements !

C’est ainsi que je peux admirer le ballet des vautours fauves dans un silence de cathédrale, presque en percevant leurs battements d’ailes. En milieu de journée, j’atteins l’extrémité des gorges et il est temps de revenir par la rive gauche moins spectaculaire et déjà à l’ombre Parvenu à Aiguines, je n’ai plus qu’à faire le tour du lac pour retrouver le Scenic, laissé à Sainte-Croix-du-Verdon.

Ces deux saisons sont vraiment complémentaires, tant d’un point de vue itinéraires que météorologique, mais les journées pourraient être plus longues et surtout plus chaudes en été !