Paris-Versailles

Paris-Versailles

Le problème avec ces courses est le retrait des dossards qui a lieu la veille. Même s’il y a toujours quelques bonnes âmes, notamment du RunCrew, pour nous dépanner. J’ai donc décider de faire autrement pour Paris-Versailles.

Le week-end s’annonçant ensoleillé, j’en ai décidé autrement.

L’aller vers Paris-Versailles

Et c’est parti pour un samedi à vélo, direction la capitale pour la course Paris-Versailles ! Itinéraire tracé sur Strava au plus court, presque parallèle à l’autoroute A1.

Sac au dos avec la tenue de running pour le lendemain. Avec l’aide d’Éole qui me pousse à grande vitesse, je vois défiler le paysage. Je suis étonné du peu de circulation avec une chaussée en parfait état. Lens, Arras, Bapaume, Péronne et Pont Sté Maxence se suivent sans s’en rendre compte.

En avance sur le chrono, je ne peux m’empêcher de faire une pause à Senlis. Surtout avec sa cathédrale qui manque à ma collection. Cela tombe bien, car elle est animée par un festival moyenâgeux.

N’ayant rien avalé depuis le départ, je me régale de fruits séchés artisanaux.

Après quelques photos, direction Paris en passant par Roissy et Le Bourget.

Il me faut encore traverser la capitale pour atteindre le village expo de Paris-Versailles à Issy-les-Moulineaux.

Le retrait du dossard de Paris-Versailles effectué, je n’ai plus qu’à me diriger vers le Val de Marne.

En effet je suis attendu par Pascale, la marraine d’Isa, et Claude à Varennes-Jarcy. Ils ont gentiment accepté de m’héberger pour la nuit.

Je suis accueilli comme un pacha et je fais le plein de succulents spaghettis à la bolognaise. Après une bonne nuit, je suis en forme pour aller courir cette Paris-Versailles.

Paris-Versailles

Grâce au RER me voilà au pied de la Tour Eiffel.

Le départ des 25 000 participants s’effectue par vagues de 350 toutes les min.

Je me glisse dans la dernière pour être tranquille.

Début de parcours le long de la Seine où je rattrape progressivement les vagues précédentes. Il faut commencer à se faufiler, mais la côte des Gardes va ralentir tout le monde.

Longue de 2 km avec une pente moyenne de 6 %, la chaleur se fait sentir en milieu de journée.

Après la traversée de la forêt, la récompense du château de Versailles apparaît devant nous.

Paris-Versailles terminée, je ne résiste pas à un peu de tourisme autour du château.

Retour dans le nord

Je ne vois pas le temps passer et il me faut regagner le Val de Marne à l’opposé de Paris. Juste le temps de préparer mes affaires et de me régaler avec l’appétissante tarte aux prunes de Pascale. Avec du retard sur le timing, j’enfourche le vélo en fin d’après-midi. Je regagne mon itinéraire aller direction le Nord, sans suivre les bons conseils de Claude que je remercie.

La suite me le fera regretter. Le soleil est toujours resplendissant, mais le vent de nord-est ne va pas me faciliter la remontée.

Heureusement je ne me ressens pas trop de la course du matin. J’admire le coucher de soleil sur la région parisienne et il ne me reste plus qu’à rouler toute la nuit.

Le vent de nord-est encore bien présent m’oblige à me couvrir davantage. J’ai bien du mal à me réchauffer même en ayant mis tout ce qui est dans le sac à dos. Ma hantise est d’arriver en retard à l’école. Mais en atteignant la maison en fin de nuit, je peux apprécier une bonne douche brûlante. Juste le temps de me rassasier et me voilà face aux élèves, 48h après être parti de la maison et avoir fait Paris-Versailles.

C’est finalement un week-end que je n’ai pas vu passé.