Paris & Lille
Quelle année pour cette organisation qui se mobilise contre le cancer HPV ou papillomavirus ! En effet la neuvième édition parisienne, toujours encadrée par Moritz Werner, sera suivie par la première lilloise grâce à Félix Moulin et Guillaume Bomal, à l’origine de cette généreuse initiative permettant de récolter presque 5000 euros de dons pour la cagnotte des Chtis !
Commençons par la NWC 9 qui s’est déroulée le 14 septembre dans la région parisienne. Ce qui impliquait pour nous de partir de bonne heure en voiture afin d’être présents vers 6h30. Le parking souterrain des Ternes était idéal car le Triathlon Store, shop de rendez-vous, est situé Avenue de la Grande Armée à proximité de l’Arc-de-Triomphe.
Une fois les inscriptions validées et les plaques de cadre récupérées, toujours dédiées à la personne ( Raymonde présente dans nos coeurs ) qui lutte ou a lutté contre un cancer, le briefing a pu commencer vers 7h. L’autre nouveauté de cette année était notre première expérience de Ride Leader sur le parcours court de Gravel !
Après le rappel des diverses consignes de Félix au groupe d’une dizaine de cyclistes amateurs de tout-terrain, on s’est élancé vers le sud-ouest en direction de la vallée de la Chevreuse pour une journée très ensoleillée, poussés par un petit vent frais du Nord. Félix étant en tête, je devais veiller à n’abandonner personne en queue de peloton !
Après la traversée de la Seine et du Bois de Boulogne, nous avons longé l’hippodrome de Longchamp, franchi le bois de Saint-Cloud, avant de se faire photographier devant le splendide château de Versailles. L’allure était soutenue pour lutter contre une température matinale automnale, mais une première crevaison est venue perturber le rythme ! Après la forêt de Port Royal, le ravitaillement était prévu à Dampierre-en-Yvelines. Hélas, le groupe avait pris du retard et il a fallu se contenter de pâtes de fruits ainsi que de barres énergétiques fournies au départ !
Heureusement le rassemblement pour la pause déjeuner prévue au Barn s’est rapproché à grande vitesse grâce à quelques raccourcis dont Félix a le secret ! Certes nous n’étions pas en avance mais pas les derniers non plus. Si bien qu’il y avait de l’attente avant de se rassasier ! Celle-ci fut récompensée par un menu de qualité dont des cuisses de canards grillées pour les plus chanceux, accompagnées d’aubergines et de carottes braisées, sans oublier la pastèque en entrée et le cake à la rhubarbe au dessert. Si bien que le discours de Moritz pour soutenir la recherche de Gustave Roussy a dû intervenir en cours de repas.
Pas le temps de digérer ce déjeuner festif car la moitié des 120 km du parcours restera au programme de l’après-midi ! Après le passage par Saint-Rémy-lès-Chevreuse, la terrible côte de Jouy-en-Josas s’est dressée face au peloton. Ensuite le Bois de Meudon a permis de récupérer, avec une dernière crevaison, et d’atteindre son célèbre observatoire astronomique.
Pour finir, l’impressionnante descente vers Boulogne-Billancourt s’est prolongée le long de la Seine sur de nombreux kilomètres jusqu’à l’île de la Cité, avant de bifurquer vers le Canal Saint-Martin, tout en profitant des vues incroyables de plein été ! En se rapprochant du Bassin de la Vilette, nous avons atteint le bar « l’Ephémère » marquant l’aboutissement de l’itinéraire en fin d’après-midi.
Le groupe Gravel 120 a enfin pu se désaltérer dans une bonne ambiance, surtout que la cérémonie des médaillés des jeux olympiques avait eu lieu dans la journée. Les twomoulins, fiers de leur mission accomplie, devaient encore traverser la capitale pour regagner la parking du matin. Le contraste avec les chemins paisibles de la Chevreuse fut saisissant et la traversée se révéla périlleuse à vélo.
Il ne restait plus qu’à penser à la première NWC lilloise sur la longue route du retour dépourvue d’embouteillages ! Rendez-vous une semaine plus tard lors du prochain épisode de cet article …
Après avoir récupéré de la NWC 9, passons à la NWC lilloise ce samedi 21 septembre, juste avant l’équinoxe d’automne. La veille, les choses sérieuses commencent avec le ravitaillement à prévoir ! Félix a bien anticipé et nous voilà avec le C8 au drive Leclerc à proximité de chez lui. Il y a quand même une cinquantaine de sportifs à alimenter pour le lendemain ! Dans la foulée nous passons par le Specialized Store de la famille Lecolier, qui a la gentillesse d’accueillir cet événement, pour stocker les provisions.
Le jour J s’annonce idéalement avec une météo parfaite pour le cyclisme ! Les organisateurs se donnent rendez-vous à 8h pour préparer le départ et surtout faire le point des inscriptions avec les traditionnelles plaques de cadre nominatives. Toute l’équipe du magasin Lecolier se mobilise aussi avec la mise en place d’une arche gonflable gigantesque !
Vers 9h tous les cyclistes, dont certains parisiens de la NWC 9 et surtout Moritz, sont réunis pour le discours de celui-ci. Le soutien de la capitale est vraiment appréciable pour notre première édition ! On sent toujours de l’émotion dans les explications du responsable parisien qui touchent l’assemblée de sportifs.
Ensuite les groupes route et gravel se rassemblent pour les consignes habituelles de sécurité de leurs ride leaders et les points importants du parcours. Les participants sur route sont scindés en deux en fonction de la vitesse moyenne prévue. Ils seront encadrés par Guillaume et Benoît Bomal, Olivier et bien entendu les ride leaders parisiens dont Alex. Nos joyeux compères de Lille on Wheels, Christophe, Seb et David nous font le plaisir de soutenir cette édition en intégrant les groupes route.
Pour le gravel, Félix prend la direction des opérations d’une bonne dizaine d’aventuriers sur chemins dont j’ai la responsabilité de suivre afin qu’ils restent dans le groupe ! D’ailleurs j’avais pu reconnaître l’itinéraire quelques semaines auparavant dans des conditions bien plus humides.
On s’élance plein sud à bonne vitesse vers le douaisis ! Il faut d’abord s’extirper de l’agglomération lilloise mais Félix a su trouver le moindre chemin ou sentier pour s’immerger en pleine campagne nordiste. Le groupe homogène est vraiment sympathique car on ressent l’ambiance typique des passionnés d’aventures en gravel.
La voie verte de la Pévèle nous rapproche de la belle forêt de Râches au nord de Douai. Elle s’est bien asséchée depuis mon dernier passage et tout le monde s’en donne à coeur joie !
C’est à ce niveau que le parcours remonte vers le nord, avec le ravito situé environ à mi-chemin. Après avoir longé la Deule, on va pouvoir reprendre des forces au niveau de la fosse 9-9bis de Oignies. Elle fait partie des sites historiques miniers que Félix a parcourus lors de la première édition de la Gravel Mine qui s’est déroulée au printemps 2024.
Encore quelques efforts avec le tour du plus gros terril, interdit au public et entretenu par les animaux, et l’ascension du plus petit mais costaud ! Enfin c’est le moment de retrouver les merveilleux bénévoles du Vélo Club de Hem, Thierry et Jean-Marie Lebon, qui ont même pensé à balayer la zone de ravitaillement. Surtout que nous avons été épargnés jusqu’ici par les crevaisons, sans oublier quand même une casse de chaîne au moment de l’ascension ! On a l’impression qu’ils ont fait ça toute leur vie car rien ne manque pour pouvoir continuer l’itinéraire dans les meilleures conditions possibles !
En pleine forme et poussé par un agréable vent du sud, le groupe s’approche maintenant de la magnifique forêt de Phalempin. C’est grâce à ses drèves ( allées transversales ) qu’on la franchit en profitant de son calme, accompagnés par le reposant chant des oiseaux !
La Deule est ensuite traversée au niveau du Bois de la Gîtes, apprécié également par les pêcheurs réunis autour de son étang. Puis le Canal de Seclin marque l’apothéose de ce parcours idéal pour le gravel. On l’emprunte sur quelques kilomètres et nous voilà de retour à Hallennes-lez-Haubourdin au Specialized Store Lecolier dans la Zone d’Activité du Moulin.
Cerise sur le gâteau, notre groupe a été plus rapide que les cyclistes sur route, ce qui ravi Félix ! C’est l’occasion de se jeter sur les copieux sandwichs, confectionnés par Sophie et la famille Derasse, pour récupérer de cette presque centaine de kilomètres de chemins secs. Encore un grand merci à ces aimables bénévoles, sans qui l’édition lilloise n’aurait pas pu avoir lieu ! Pour se réhydrater, Benoît Bomal a tout prévu en ramenant sa bière artisanale, l’Infusé à base de café, dont il a le secret.
Les cyclistes sur route ne tardent pas à arriver pour se joindre à ce déjeuner convivial, sans oublier de récupérer la succulente médaille de finisher en biscuit de la célèbre maison Poilane. Les différents organisateurs, dirigés par Félix et Guillaume, ainsi que tous les bénévoles, sont comblés par les nombreuses éloges des cyclistes qui ont passé une journée fantastique ! De quoi encourager tout le monde à renouveler une édition lilloise pour 2025 ! N’oubliez pas qu’il est toujours possible de soutenir Gustave Roussy jusqu’aux prochaines NWC dont le rendez-vous est donné chaque année en septembre… Merci pour la recherche !