Toujours plus de monde cette année, avec 7000 participants ! Il risque de faire chaud car le week-end est orageux.
C’est aussi l’occasion d’un Lille on Wheels hors-série.
Nous retrouvons donc Simon, Foucauld et son père, au niveau du Grand Palais. Benjamin nous rejoindra un peu plus loin sur le parcours.
Départ prévu pour 7 h afin d’éviter les chaleurs de l’après-midi avec d’éventuelles averses. La sortie de la métropole lilloise se fait tranquillement car les cyclistes sont nombreux sur les grandes avenues.
Il y a déjà une vingtaine de degrés !
L’allure ne va pas tarder à s’accélérer car nous sommes poussés vers la mer par un vent d’Est; ce qui est rare. Surtout que le début du tracé est toujours très roulant.
Après une cinquantaine de kilomètres, le ravitaillement de Burbure est déjà atteint.
C’est l’affluence car c’est le premier !
Heureusement qu’il est installé sur le terrain de football. Passé celui-ci, nous allons vraiment sentir le relief des collines de l’Artois avec la côte de Hurtebise à Fontaines-lès-Hermans. Puis c’est le tour du Mont Roblin, juste avant Fauquembergues et le deuxième ravitaillement. Il faut songer à bien s’hydrater car cette fin de matinée s’est bien réchauffée.
Nous longeons de petites vallées bien agréables en remontant leur cours d’eau. Ce qui procure une sensation de fraîcheur, même si ce sont des faux-plats montants. Mieux vaut en profiter, car après le ravitaillement d’Hucqueliers, c’est le gros morceau du parcours.
Pas moins de trois côtes sont au programme !
En entrée, celle de l’Eglise monte sur un kilomètre à 5 %. Puis , en plat principal, les côtes de Parenty et celle de la Blanche Jument s’élèvent à 7 % sur plusieurs kilomètres. Nous allons pouvoir récupérer de ces efforts de dénivelé au dernier ravitaillement. Il s’agit de celui de Samer, qui est toujours un grand classique, avant de découvrir la mer.
A l’approche de Neufchâtel-Hardelot, il n’y a presque plus qu’à se laisser descendre jusqu’à la plage. L’office du tourisme, où se situe la ligne d’arrivée, est en vue. Un petit pain et une bière nous attendent, au prix de plusieurs minutes de patience après l’avoir franchie.
Heureusement que la voiture, conduite la veille avant de revenir à la maison à vélo, est toujours là !
Elle va servir de garage à vélo, le temps de casser la croute. Pas évident de trouver une table libre sans trop attendre avant d’être servi ! Il faut dire que des milliers de cyclistes sont en train d’arriver, pour bien souvent retrouver leur famille. C’est finalement une pizzéria de la rue piétonne qui va nous accueillir. Au menu, welsh pour Félix et Simon; alors que je me contente d’une petite salade de harengs, avec quand même quelques boules de glace au chocolat. Il n’y a plus qu’à reprendre la route, avec les traditionnels bouchons de retour de week-end à l’approche de Lille.
Cette édition 2018 fut, en ce qui nous concerne, la plus rapide depuis que nous participons à cette cyclo …