Etape du tour 2019

Etape du tour 2019

L’article sur cette étape a failli ne pas voir le jour ! En effet, le jour des inscriptions à la Toussaint 2018, les 15 000 inscriptions ont été réservées en quelques heures … Heureusement, le club international Rapha a pu nous en réserver deux parmi celles qu’il met de côté pour ses adhérents chaque année.

Pour la troisième année consécutive onva pouvoir y participer pour notre plus grand bonheur !

D’ailleurs, sans s’éloigner beaucoup de la Haute-Savoie, puisqu’il n’y a que quelques dizaines de kilomètres entre Annecy et Albertville en Savoie. C’est à partir de cette ville olympique qu’il va falloir s’élancer pour retrouver Val-Thorens en altitude. Toujours plus de 4 000 m de dénivelé positif, mais loins longue que la précédente avec 135 km.

Bien entendu, le camping municipal « Les Adoubes » d’Albertville a été pris d’assaut en même temps que les inscriptions ! Il va falloir se réfugier à Queige dans celui « des Glières », distant de quelques kilomètres du départ. C’est aussi à son niveau qu’a lieu la 11 ème édition de l’ultra-trail du Beaufortain.

Félix ayant pris des jours de congés, nous allons passer un agréable week-end sportif, avec un temps idéal …

Bonne nuit !

Ouverture du village étape dès le vendredi sur le Parc Olympique et on y pénètre à la première heure. Pas de temps à perdre car la reconnaissance du début du parcours nous attend dans l’après-midi.

Le principal est donc de retrouver le stand Rapha pour le retrait de nos dossards tant inespérés !

Difficile également de résister à quelques achats en profitant des tarifs attractifs du village … Après cette mission essentielle, on déambule entre les autres exposants habituels, sans oublier Btwin et surtout Specialized.

Après cette matinée administrative et commerciale, place au sport dans l’après-midi … Nous sommes inscrits à la reconnaissance officielle du Col du Cormet de Roselend qui constitue le premier obstacle de l’étape. Le départ est fixé au pied de ce col à partir de Beaufort. Parmi les trois groupes proposés, on choisit celui qui a prévu une ascension à l’allure de 13 km/h.

Reconnaissance surtout touristique car avant le col nous découvrons le splendide Lac de Roselend.

Après une descente rapide, nous retrouvons la voiture laissée dans la petit ville du célèbre fromage.

Lac de Roselend

Le lendemain s’annonce aussi chargé ! Ce samedi commence à nouveau avec Rapha mais plus sur son stand. Il est prévu une cyclo matinale entre les membres du club avec Félix comme capitaine de route.

Nous sommes quelque dizaines pour effectuer le tour du Massif de la Belle Etoile.

Il faut d’abord franchir le Col de Tamié pour se laisser redescendre jusqu’à Faverges. Pause café, avant de continuer sur le vélo route entre Annecy et Albertville. Vraiment agréable cette piste cyclable en faux-plat descendant !

Ce n’est pas fini pour moi car dans l’après-midi, il faut stationner le C8 à Moûtiers pour en profiter le lendemain. Inutile de monter jusqu’à Val-Thorens puisque la route restera interdite aux véhicules jusqu’à 19 h le jour de l’étape. Après m’être garé sur le parking Carrefour, il n’y a plus qu’à pédaler en longeant la quatre voies N90 afin de retrouver Albertville Ce n’est qu’un faux-plat descendant de quelques dizaines de kilomètres mais il reste la montée finale pour rejoindre Queige et notre camping. Le soir, pour changer des pizzas, le café du Mirantin nous accueille chaleureusement pour savourer des diots accompagnés de crozets cuisinés maison, suivis d’un succulent plateau de fromages locaux dont le Beaufort bien sûr.

Toutes les protéines et les sucres lents indispensables pour le lendemain …

Enfin, le jour J du dimanche 21 juillet, une semaine avant les professionnels ! Le temps est un peu plus couvert en ce début de journée. On ne va pas s’en plaindre car la suite s’annonce très chaude, en échappant aux orages.

Rendez-vous toujours au Parc Olympique entre 6 h et 7 h car nous débutons au sein du SAS 3.

Il y a ainsi quinze sas d’un millier de cyclistes chacun, pour éviter les encombrements ! Comme d’habitude on sent une certaine tension accompagnée de ferveur.

Le début nous est familier car on remonte la route de Queige. Après être passés devant le camping, c’est déjà le premier ravitaillement au bout de la vallée àBeaufort. Normal avant le début de l’ascension du Col de Cormet de Roselend !

C’est la première difficulté du jour car il est classé en 1 ère catégorie avec ses 6 % de moyenne sur 20 km.

Ledébutboisé est fort incliné, avant de découvrir le Lac de Roselend au niveau du petit Col du Méraillet. Petite descente presque jusqu’au lac, suivie des dernières pentes dans un univers beaucoup plus minéral car on s’approche des 2 000 m. Le deuxième ravito est bien entendu prévu au sommet.

Attention à la descente technique et interminable jusqu’à Bourg-Saint-Maurice ! Difficile de profiter du paysage d’un des plus beaux cols alpins avec des vitesses atteignant presque les 80 km/h et tous ces virages en épingle à cheveux.

Preuve en est, avec toutes ces jantes carbone qui explosent littéralement sous l’effet de freinages trop prolongés …

La route devient ensuite plus rectiligne en se rapprochant de la vallée où on ressent aussi plus de chaleur.

Celle-ci est plus monotone jusqu’à Moûtiers. Mais les organisateurs ont tout prévu avec ce petit détour par la Côte de Longefoy. Elle est quand même classée en 2 ème catégorie car elle grimpe pendant 10 km à 5 % La foule fait son retour au passage du petit village de Notre-Dame-du-Pré et ses encouragements font du bien en ce milieu d’étape.

Félix se rafraîchit en prenant un bain dans sa fontaine !

Descente plus courte que la précédente mais encore plus périlleuse … C’est pourquoi de nombreux signaleurs nous avertissent à chaque risque. Les participants retrouvent la N90 bien connue en hiver pour ses embouteillages …

Mais, étape du tour oblige, elle est fermée à la circulation pour notre plus grand plaisir !

Ainsi, Moûtiers est atteinte très rapidement.

C’est l’heure du repas et par conséquent du troisième ravitaillement bien copieux, avec notamment du jambon de pays et du fromage de montagne. Attention aux gourmands car le plus gros morceau nous attend avec la montée finale jusqu’à Val-Thorens ! C’est vraiment une ascension d’endurance, surtout au moment de cette très chaude après-midi.

On va devoir s’élever avec 6 % de moyenne durant une trentaine de kilomètres, ce qui la classe en hors-catégorie …

Si le début s’effectue à l’ombre des arbres, la fin de la vallée est en plein soleil ! Dernier ravito à Saint-Martin-de-Belleville pour surtout se réhydrater.

Il nous reste encore la station des Ménuires à franchir, avant l’ultime effort. Les derniers lacets se montent dans la souffrance, alors que les plus rapides nous croisent déjà en descendant à vive allure.

C’est en pénétrant dans Val-Thorens qu’on aperçoit la flamme rouge du dernier kilomètre !

Le public derrière les barrières nous acclame comme des pros. On en a vraiment besoin pour franchir les quelques centaines de mètres en gravillons tassés avant la ligne d’arrivée. Puis c’est la délivrance récompensée par une magnifique médaille qu’on nous passe autour du cou …

Arrivée à Val-Thorens

Mais nous ne sommes pas au bout de nos efforts car la pasta party Rapha est installée au pied des remontées mécaniques. Cela valait la peine car il y a une grosse ambiance comme ce club sait les animer !

Félix se laissera même tenter par un massage récupérateur.

Une nuit dans la station nous aurait bien tentés mais la voiture est en bas à Moûtiers. Et c’est parti pour une descente presque ininterrompue de trente kilomètres … Inutile de prendre des risques car la route est à nouveau ouverte aux voitures ! Place aux professionnels dans une semaine mais qui ne franchiront pas le Cormet de Roselend pour cause d’intempéries.

Finishers