Retour sur ce défi fou de rouler 24 h sans s’arrêter, retour sur cette sortie d’Eindhoven en 24h !
Rouler jusqu’à épuisement… avec un maximum de kilomètres.
Départ pour Eindhoven en 24h
Départ fixé juste après minuit et c’est parti pour au moins 24 h. Période idéale, car les nuits sont encore courtes et pas un souffle de vent. Lampe frontale en place et maxi éclairage sur le vélo. Direction Eindhoven, aux Pays-Bas, car c’est plat et peu peuplé.
Il n’y a plus qu’à suivre l’itinéraire tracé avec précision (sauf sur la photo). Ce parcours se révèle très touristique et je le recommande pour se rendre jusqu’au plat pays. Les petites routes hollandaises sont tranquilles avec peu de circulation et surtout très roulantes grâce à leur revêtement bien souvent refait en macadam. Ce qui est loin d’être le cas de la plupart de leurs pistes cyclables en « plaques » tout comme leurs routes principales. Le tracé permet d’admirer les splendides propriétés belges magnifiquement paysagées.
Un premier ravitaillement imprévu, mais digne des meilleures cyclos. Il s’agit de faire uniquement le plein d’eau. Mais une brave hollandaise m’offre un café crème sucré avec spéculos. Normal, son fils est passionné de cyclisme. Je repars en pleine forme après avoir accompli à peu près la moitié de l’aller. La température se réchauffe sans dépasser les 20 degrés avec toujours très peu d’air.
Me voilà à Eindhoven en 24h, en tout début d’après-midi.
Un peu de retard par rapport à l’objectif fixé de 25 km/h en raison des quelques pauses incontournables qui nous rappellent que nous ne sommes pas des machines. C’est une grosse ville moderne qui a peu d’intérêt si ce n’est pour le ballon rond avec le « psv Eindhoven ». Mieux vaut Rotterdam et Amsterdam.
Le retour vers Lille
C’était trop beau !
Panne de GPS et plus de cartographie pour le retour. Après avoir atteint Eindhoven en 24h celui-çi rend l’âme. Achat d’une carte routière et de la traditionnelle boussole qui n’avaient pas été prévues. C’est ce qui arrive quand on fait trop confiance au progrès. Jamais deux sans trois.
Pas de panique, car j’ai déjà traversé la France ainsi. Je sais ce qui m’attend même si c’est moins pratique. Heureusement, le vent m’est favorable. Il faut emprunter des routes un peu plus roulantes hélas !
Capitale belge
En étudiant la carte, j’espère passer par Bruxelles que j’avais volontairement évitée à l’aller. Cette capitale est presque plus charmante de nuit. Les touristes sont moins nombreux laissant place à quelques fêtards. Petit clin d’œil à certains avec le passage par Grimbergen juste avant.
Mais après 24 h je ne suis pas rendu.
La navigation traditionnelle est moins efficace par manque d’habitude. L’orage menace et contrairement à l’aller les kilomètres semblent interminables avec en plus un vent défavorable pour ne rien arranger.
Même le deuxième GPS compteur ne me donne plus d’informations à partir de Ronse.
Arrivé à la maison au petit matin après une trentaine d’heures sur le vélo et quelques centaines de kilomètres, mais en plusieurs tronçons.
Enthousiasmé à l’aller par ce parcours paradisiaque, mais très déçu du retour gâché par ce foutu GPS !