Koksijde est à mi-saison de cette coupe du monde.
Celle-ci est généralement dominée par les Flamands ! D’ailleurs, la majorité des étapes se répartissent entre la Belgique et les Pays-Bas. Heureusement, celle de Coxyde est à proximité de chez nous.
Direction Dunkerque en cette fin novembre … En effet l’étape est juste de l’autre côté de la frontière avec la Belgique.
Elle est justement réputée pour son circuit vallonné dans les dunes !
Les places de stationnement ne manquent pas car on peut se garer sur un aérodrome. Manu, bossant avec Félix chez Decath, nous accompagne.
L’hiver est en avance et on s’est couvert au maximum. Il en est ainsi chaque année et c’est parfait pour le cyclo-cross !
La course Elites Hommes va s’élancer…
Juste le temps pour notre trio de dénicher l’endroit stratégique du parcours. Nous sommes placés au sommet d’une dune, au niveau d’une caméra de télévision.
Le peloton encore réuni passe pour la première fois.
Certaines portions techniques obligent les coureurs à porter leur vélo en montant !
Surtout que le circuit s’est étendu encore plus dans les dunes pour cette édition 2018. Ils descendent ensuite précautionneusement avec parfois un pied à terre au cas où …
Lors du deuxième tour, les meilleurs se détachent avec le néerlandais Mathieu Van der Poel, suivi par de nombreux Belges comme Toon Aerts. Les trajectoires creusent des sillons dans le sable des dunes, handicapant les poursuivants qui tentent de s’accrocher en restant en équilibre.
Puis le rythme se stabilise avec certains écarts déjà conséquents…
Il est temps pour nous de parcourir le circuit pour profiter d’autres passages intéressants. D’autant plus que les sautillements ne parviennent pas à nous réchauffer, si ce n’est s’enfoncer dans le sable !
Pas évident de se faufiler parmi la foule dense d’imposant flamands…
Heureusement qu’il y a les arbres !
Après un mauvais départ, le Belge Wout van Aert est revenu second derrière l’intouchable Van der Poel. C’est d’ailleurs le leader actuel de la coupe du monde.
Après quelques tours et une heure de course, ils en finissent.
Nous aussi car le froid nous paralyse !
C’est finalement aussi du sport de les suivre…