Après avoir participé à Liège-Bastogne-Liège fin avril, j’ai été conquis par cette région.
J’avais hâte de retourner dans les Ardennes Wallonnes.
Mais cette fois-ci, en m’y rendant à vélo , après avoir traversé la Belgique d’Ouest en Est.
Il suffisait d’attendre la bonne occasion …
Elle se présente enfin avec la semaine des jours fériés de début mai, accompagnée d’une météo estivale !
D’ailleurs, le 8 mai n’est pas férié en Belgique.
J’ai décidé de rouler light, pour changer du bikepacking …
Pour éviter la circulation, je trace un itinéraire sur les plus petites routes belges.
Elles sont de très bonne qualité, en évitant leurs fameuses plaques, tout du moins en Flandres.
Je ne vais pas tarder à être déçu, en me rapprochant de la Wallonie !
Le retour s’effectuera en repassant par le tracé aller.
Presque pas un souffle d’air prévu et un itinéraire plutôt plat jusqu’à Namur.
Elle marque l’entrée dans les Ardennes, avec un relief plus prononcé.
Cela me rappelle l’épreuve de la coupe du monde UCI de cyclo-cross à Namur.
Je vais enfin profiter du paysage, mais aussi subir le dénivelé !
Il reste encore un tiers du parcours avant de découvrir la cascade.
Surtout que j’aimerais atteindre ce but pour le coucher de soleil.
La température a diminué de quelques degrés en pénétrant dans les Ardennes.
Le panneau » Trois-Ponts » m’indique que je suis presque arrivé.
Après un passage par son lac, je découvre le petit village de Coo.
Pas de temps à perdre pour les photos car le jour diminue.
La cascade est juste sous le pont qui franchit l’Ambiève.
Je vais pouvoir l’admirer sur les deux berges.
A cette heure tardive il n’y a plus aucun touriste.
Elle est composée de deux chutes principales, tombant de quelques dizaines de mètres sur une largeur conséquente, et se faisant bien entendre.
Ce site est aussi le lieu de nombreuses activités aquatiques estivales entourant un mini parc d’attractions.
Dommage d’avoir modifié ce paysage si naturel !
Il n’y a pas que le tourisme mais il faut aussi remettre du carburant dans le cycliste.
C’est assuré dans la brasserie de la cascade qui la surplombe et qui reste la dernière ouverte.
Miraculeusement, elle me propose encore des tagliatelles carbonara, pour refaire le plein de sucres lents afin d’assurer le retour du lendemain.
Il reste la question du couchage car je suis parti en configuration light !
Je me dirige vers le camping … de la cascade bien entendu; pour essayer de profiter de son bloc sanitaire.
Cela s’annonce mal, mais le propriétaire hollandais essaie de contacter une auberge, appartenant aussi à un de ses compatriotes.
Pourtant spécialisée pour accueillir des cyclistes, elle n’est ouverte que les week-ends, comme me le confirme son gérant.
Je vais donc passer la nuit sous une structure gonflable d’enfants ne fonctionnant pas.
Elle me permet de m’isoler de la fraîcheur des nuits ardennaises, quelle que soit la saison !
Le vélo, lui aussi recouvert, me tient compagnie.
Cela me rappelle la French Divide …