Ascension des Ardennes

Ascension des Ardennes

Pont de l’Ascension des Ardennes

Voilà le retour des beaux jours et l’Education Nationale qui nous permet de faire le pont de l’Ascension des Ardennes.

Avec ces quelques jours de magnifique temps estival annoncé, tout est réuni pour partir à l’aventure de l’Ascension des Ardennes

En cette veille d’Ascension, un petit vent d’Est souffle en provenance de la fraîcheur des Ardennes. Idéal pour partir dans cette direction, juste après la matinée d’école. De plus je retrouve un parcours, prévu l’année dernière à la même époque, mais que le mauvais temps avait annulé.

Prenant toujours de plus en plus de plaisir à rouler avec l’ancien Gitane Victoire, je l’équipe en bikepacking. Il s’agit d’un ensemble de sacoches qui s’adapte au vélo en divers emplacements de celui-ci. Cela permet de remplacer les traditionnelles sacoches moins performantes sur le plan sportif.

De toutes les façons, il n’est prévu qu’une nuit, même si le tracé avait été calculé pour trois jours.

L’itinéraire longe de l’Ascension des Ardennes la frontière franco-belge avec pour but d’atteindre différents lacs de ces Ardennes belges et françaises.

Lac de la Plate Taille

C’est sur l’un de ceux-ci que j’avais testé et acheté une planche à voile à un coureur semi-pro. Jamais je n’aurais pensé y repasser à vélo et encore moins y bivouaquer.

La tenue d’été est de circonstance car la température grimpe vite, même avec ce petit vent continental qui s’affronte facilement.

Alors que le soleil baisse, le lac de la Plate Taille est atteint pour y passer la nuit.

Je ne suis pas à mi-parcours mais il est inutile de poursuivre de nuit, sans admirer ce paysage de plus en plus beau.

Séance photos au soleil couchant avant de repérer un abri.

C’est proche de la base nautique que je le trouve, avec vue imprenable sur le lac.

Quelques barres aux céréales en guise de souper et dans le sac de couchage. Mieux vaut se couvrir car la nuit s’annonce fraîche.

En effet le thermomètre du gps indique 0°C au réveil, après une nuit étoilée. C’est d’ailleurs peut-être la raison de son anomalie de tracé entre ces différents lacs.

Direction Charleville

Levé aux aurores car il reste plus que la moitié de la cyclo.

Après avoir hésité à raccourcir celle-ci, je décide quand même de poursuivre jusqu’au lac suivant situé proche de Charleville-Mézières. Il faut d’abord profiter de la boucle de la route des Lacs au soleil levant.

Elle commence en contre-bas du barrage de la Plate Taille, autour du lac de l’Eau d’Heure.

Lac de l'Eau d'Heure ... En quittant ces lacs belges et après Cerfontaine, le relief devient franchement montagnard.

Si bien que j’apprécie le développement 42x34 dents, ainsi que le faible encombrement de la disposition des sacoches.

Lac des Vieilles Forges

Mais la récompense du Lac des Vieilles Forges, en France, est au bout des cette accumulation de dénivelé de cette Ascension des Ardennes.

Je découvre le petit camping initialement prévu pour la deuxième nuit dont je n’aurai pas besoin.

De toutes les façons je préfère le camping sauvage, comme vous avez déjà pu deviner.

Il vaut mieux contempler la plage de sable fin où on aimerait revenir en été.

Je ne suis pas prêt de partir car un groupe de cyclistes d’Arras vient discuter bicyclette. On se retrouvera peut-être sur Lille-Hardelot prévu fin mai. Il serait temps pourtant car il est presque midi.

Difficile de quitter un endroit aussi paradisiaque, sachant la route qui vous attend.

Mieux vaut reprendre des forces sur le sable, avec un sandwich acheté le matin dans un Carrefour market ouvert.

Cela me changera des barres céréales absorbées depuis vingt-quatre heures.

Retour à la maison

Mais le vent d’Est plus sensible que la veille, va se révéler d’une aide précieuse même en côte. Et ce n’est pas ce qui manque car on ne s’échappe pas aussi facilement des Ardennes.

Le retour est presque parallèle à l’aller, tantôt en Belgique, tantôt en France.

Même les vaches m’encouragent, avant de passer par le Val-Joly.

Val-Joly

Ce plan d’eau touristique est très prisé par la population de l’Avesnois lors des week-ends prolongés.

Je ne résiste pas à l’appel d’une glace italienne triple au chocolat, pour mes besoins en glucides bien sûr.

Un peu plus loin je suis ralenti par la traversée d’un vide-grenier. Ce qui me donne l’occasion de liquider un coca en une gorgée et d’engloutir une part de crumble aux noisettes.

Toutes les occasions de se ravitailler sont excusables en ce jour férié où tout est fermé.

En quittant cette brocante, je suis tenté de changer de monture pour un magnifique roadster blanc, mais je ne sais où mettre le vélo.

Il ne reste plus qu’à traverser la forêt de Saint-Amand-les-Eaux sans pouvoir m’abreuver de son eau connue que je recommande, surtout la gazeuse.

A perte de vue

Le soleil grillant ma figure m’indique que je suis le bon cap plein ouest.

La maison est atteinte bien avant le crépuscule, où je retrouve Félix et Cilette pour une soirée crêpes bien méritées après cette Ascension des Ardennes. Il faudra y retourner en juillet pour se baigner avec Félix …